vendredi 2 août 2013

"Par qui on commence ?" (3)


Comme un robot je suis Etienne qui m'amène devant la chaise. Ses méthodes sont un peu différentes de celles de Philippe. Il reste debout, me prend par le menton et me regarde dans les yeux.

- Tu vas être punie ?

- Oui..

- Pour quelle raison ?

- ...

- Réponds ou je te gifle. 

- Parce que j'ai fumé des joints, je dis très vite.

- T'es fière de toi ?

- Non ... dis-je en baissant les yeux.

- Regarde-moi quand je te parle ! Je t'avais dit que la prochaine fois que tu toucherais à un joint tu te prendrais une raclée, tu te souviens ?

- Oui Etienne.

- Est-ce que tu la mérites, cette raclée ?

- ... 

- Réponds ! dit-il en levant la main.

- Oui je la mérite, dis-je avec beaucoup de honte. 

Je n'aime pas le dire comme ça. Ce ne sont pas des mots qui sortent facilement de ma bouche.

Il s'assied sur la chaise, m'amène en face de lui. Je pose mes mains sur ses bras. Je fais toujours ça pendant qu'il défait mon jean. A la fois pour sentir sa chaleur et être en contact physique avec lui, et en même temps pour sentir ses muscles, sa force qui m'excite et m'effraie. Il fait glisser mon pantalon jusqu'à mes chevilles et me courbe sur ses genoux. Il baisse tout de suite ma culotte, jusqu'en bas. Je mets mes deux mains dans mon dos pour qu'il puisse les attraper et me tenir bien fort. Ce geste me rassure, étonnamment. Je sais qu'il ne me lâchera jamais. Il commence à me claquer très fort, assez vite. Je ne suis pas comme Léa, je gigote tout de suite. Je ne crie pas, j'essaie de ne faire sortir aucun son de ma bouche mais très vite mes fesses me chauffent. Je gémis un peu. Ca ne le perturbe pas le moins du monde. Il continue son oeuvre et peints mes fesses en rouge avec sa main chaude. Je gémis de plus en plus fort. J'ai très chaud et en remuant je sens mes jambes qui s'écartent et laissent entrevoir des cavités secrètes, et une excitation que je ne peux pas contrôler. Il me relève enfin, je n'ai aucune idée du temps que ça a duré. Je me sens comme sonnée. J'ai envie d'être dans ses bras mais il m'amène au coin en me tenant par le cou. Instinctivement, je prends la position qu'il me fait prendre d'habitude, à genoux et mains sur la tête. Mon pantalon et ma culotte, tombés pendant la fessée, sont restés à côté de la chaise. Dans un réflexe bizarre, sorti de nulle part, je me relève et vais les chercher. 

- Non mais tu vas où comme ça ? dit Etienne.

- Chercher ma culotte, ça se voit pas ? je lui réponds, insolemment.

Quelque chose est revenu en moi, comme une envie de plus, là, tout de suite, qu'il me fasse mal, que je ressente encore cette honte si divine et terrible.

Il s'avance vers moi.

- Qu'est-ce qui te prend, t'as pas eu ta dose ?! Ca t'as pas suffit d'être fessée comme une gamine devant des gens, il faut que t'en rajoutes ?

Il a l'air à la fois agacé et fasciné par mon attitude. Comme s'il sentait une soif d'intrépidité qu'il voulait lui aussi combler.

- Ben lâche-moi là, je suis juste allée ramasser mes affaires, je croyais que t'aimais pas quand je laissais traîner mes trucs, faut savoir.

Une gifle. 

- Philippe ! Tiens cette sale gosse, je vais lui faire passer l'envie de me parler comme ça !

Il dégrafe sa ceinture. Philippe arrive, m'empoigne, et me tient fortement sous son bras. Oh oh, c'était pas prévu ça. J'ai l'impression de n'être qu'une paire de fesses, dans cette position. La ceinture cingle mes fesses avec une force ... Ca me brûle, je sursaute à chaque coup, je sens que ça coule entre mes jambes, il continue encore plus fort, j'ai les larmes aux yeux mais c'est tellement bon et tellement terrible à la fois, ça se bouscule dans ma tête. Il s'arrête, balance sa ceinture par terre, me remets debout. 

- T'as compris, maintenant ?!!

J'éclate en sanglots dans ses bras. C'est tellement bon.