lundi 30 septembre 2013

"Epistolairement tienne"

Tu vois, des fois je te parle de raclée, quand je te dis que je voudrais que ça soit fort, mais fort ! Mais finalement, je ne t'ai jamais expliqué comment je voudrais que ça soit, vraiment vraiment. Sans établir un plan d'action, hein. Il s'agit pas de ça. Pas de prévoir tout au millimètre. J'aime pas ça. Juste, te dire comment j'imagine ça. Comme un dépassement, un peu. Quelque chose qui va un peu au-delà de nos limites habituelles à tous les deux. Qui nous transporte plus loin que là où est déjà allés.

Mais déjà, il faut une bonne raison. Une raclée, c'est pas pour se dire bonjour. C'est pas la fessée qu'on donne dès qu'on se voit, comme un préliminaire à ce qui va suivre. C'est pas non plus celle qu'on donne juste avant d'endormir la fille, pour que ses dernières angoisses de la journée disparaissent à travers les claques, pantalon de pyjama baissé et dans l'intimité du la chambre bientôt silencieuse (ou non, d'ailleurs !). 

Les motifs d'une raclée sont propres à chacun, bien sûr. Mais, dans l'absolu, on pourrait dire que la punition fait écho à une bêtise maintes fois répétée et corrigée, ou à une connerie d'une sacrée ampleur, pour parler vulgairement. 

Une mauvaise note à un partiel, ça mérite une fessée. Une année ratée parce que la demoiselle a passé ses journées sur internet au lieu de bosser, bon, ça peut mériter une raclée s'il n'y a pas de circonstances atténuantes. Enfin, trêve d'analyses, je vais pas sortir les statistiques non plus, hein, on n'est pas chez Femme Actuelle rubrique Sexualité Débridée ici. 

Concrètement, si tu devais m'en donner une maintenant ... Pour une bonne raison, j'en sais rien, à toi de trouver, à moi de la faire, mais t'as pas de chance, je suis sage comme une image en ce moment ! Disons que tu commencerais par me coucher sur tes genoux et me déculotter. Un classique. Une bonne fessée à la main. Un peu plus longue que d'habitude. Tu me relèverais, tu me déshabillerais sans un mot, sans être doux avec tes gestes. Complètement. Pour que je me sente un peu plus vulnérable. Tu recommencerais à faire prendre une jolie couleur à mes fesses. Bon. Tu me mettrais au coin.

J'attendrais.

Tu me sermonnerais. En me tirant un peu les cheveux quelque fois pour que je réponde à tes "Tu entends ce que je te dis ?".

Et puis tu me ramènerais à nouveau sur tes genoux. Dans une position différente peut-être. Sur la chaise, sur le rebord du lit, quelque chose. Tu fesserais plus fort. Sur les cuisses aussi, parce que ça pique. Tu me mettrais à genoux devant toi pour que je te regarde pendant que tu me grondes. Et puis tu me mettrais sur le dos, sur le lit, et tu relèverais mes jambes. Je serais sans doute trempée, mais tu n'y prêterais pas vraiment attention. L'excitation fait partie du jeu, évidemment. Mais la punition est importante, il faut que je la sente. 

Je serai comme ça, cul relevé, orifices ouverts et visibles à ton regard dur, et tu reprendrais la fessée. Tu fesserais partout. Sur les cuisses, les fesses, les côtés. Méthodiquement, sans faire attention à mes premières plaintes. Tu veux m'entendre crier, c'est bien ce que tu as dit avant que ça ne commence, quand je commençais déjà à me plaindre alors que mes fesses étaient encore au chaud sous leur culotte. Tu me mettrais à nouveau au coin.

J'attendrais. 

Tu serais silencieux, tu passerais un peu ta main sur mes fesses, pour mesurer leur chaleur, leur aspect lisse et rouge.

Tu me relèverais en me tenant par l'oreille et tu me mettrais à plat ventre sur le lit. Tu irais chercher la ceinture, me la ferais toucher en me disant que tu vas me claquer les fesses avec. Et tu m'annoncerais le nombre de coups. Cinquante, en deux fois. Vingt, puis trente. Je râlerais, j'en gagnerais deux supplémentaires. Les vingt premiers coups me feraient gémir, remuer. Et puis tu me laisserais comme ça, sur le lit, sans avoir le droit de frotter mes fesses.

Puis, tu reprendrais. Trente coups d'un coup. Tu m'entendrais commencer à pleurer, tu verrais mon dos trembler. Mais tu irais au bout. Tu me caresserais un peu les fesses, de plus en plus rouges. A cet instant, tu saurais instantanément que le flirt avec les limites démarre ici. Tu redoublerais donc d'attention. Tu me parlerais un peu en me touchant. 

- Tu sais que tu l'as mérité. T'es courageuse mais c'est pas encore fini, tu vas encore être fessée avant d'être pardonnée et que je sois à nouveau fier de toi. Parce que là, c'est pas du tout le cas. 

Tu viendrais t'asseoir sur le rebord du lit, tu passerais ton bras sous mon ventre nu, tu me tiendrais bien et ainsi commencerais une nouvelle série de claques. Fortes, lentes, pas une pluie comme avant mais des vraies gifles sur chacun de mes globes. Imprévisibles, tombant sans que je ne sache exactement quand, et à quel endroit. Je pleurerais pour de vrai, là. Mais je ne dirais pas encore pardon. Je crois que je me sentirais bien dans cet état-là, vulnérable, offerte à ta correction, pas encore tout à fait rendue.

Tu me mettrais debout devant toi, en me tenant les mains.

- Est-ce que tu as été assez punie ?

Je répondrais entre deux sanglots, sans aucun doute :

- Non mais presque. 

(Je crois que je ne répondrai jamais "Oui" à cette question, d'ailleurs.)

Et là, dans un dernier geste de l'homme qui corrige son amante, son amie, sa chérie, sa gamine à lui, tu me renverserais sur le lit, torse sur le lit, fesses face à toi, jambes battant l'air, tu saisirais ta ceinture et tu me fouetterais le cul pour enlever les dernières traces d'insolence, de rébellion, de paresse, que sais-je, tu laisserais ta trace jusqu'à ce que le bras te fasse mal, jusqu'à ce qu'on ne puisse plus, tous les deux. Et, tous deux épuisés, tu te laisserais presque tomber sur moi, tu me serrerais fort, tu absorberais mes larmes dans ton cou, ton épaule, tes bras, tes lèvres. Tu resterais collé à moi jusqu'à ce que les derniers sanglots aient complètement disparu, que ma respiration se soit ralentie à nouveau et que les battements de nos coeurs aient repris leur rythme serein et apaisé. 

Je t'aime.


samedi 28 septembre 2013

"L'Ecole des Femmes"



6h. Le réveil sonne. Il se lève, sans faire de bruit, embrasse sur le front sa chérie, endormie à côté de lui. Un grognement en guise de "Bonne journée !" le fait sourire. Il programme l'alarme du réveil sur 7h30 et va prendre sa douche. Il prend son petit-déjeuner, prépare des tartines pour sa douce et lui laisse un mot d'amour. Il part.

7h30. Le réveil sonne. Elle l'éteint, et se rendort. 

9h17. Un sms qui la réveille à nouveau. "Tu bosses, ma puce ? Je t'aime <3". Elle répond "Oui mon coeur, à ce soir :)" et se rendort.

11h39. Claire émerge enfin. Regarde l'heure. Pense "Meeeeeeer*e" et se lève. Elle enfile sa robe de chambre et va se chauffer un café. Elle commence par checker ses mails, faire un tour sur deux ou trois blogs, lancer le replay d'une émission passée et réfléchir à ce qu'elle va commander pour manger.

11h51. La clé tourne dans la porte. Elle lui crie depuis la cuisine :

- Etienne ?! Tu ne devais pas rentrer ce soir ?

- Oui, mais ma réunion a été annulée, je suis passée chez le Chinois, j'ai plein de bonnes choses pour ...

Il s'arrête sur le pas de la porte.

- Putain, Claire, c'est pas vrai !

Elle a un peu honte d'être prise en flagrant délit de flemmardise aigüe.

- Ben quoi ?

Il pose ses sacs sur la table de la cuisine.

- De quoi on a parlé la semaine dernière pendant deux heures ?!, lui lance-t-il.

Jeudi dernier, ils avaient eu une longue discussion sur son avenir, son investissement dans ses études, son manque de travail alors qu'elle a de bonnes qualités pour réussir. Elle s'était engagée à se mettre au boulot, se motiver le matin et laisser un peu de côté son addiction à internet. Quant à lui, il lui avait promis de faire ce qu'il faudrait pour l'aider, l'encourager à sa façon et suivre de près ses progrès.

- Ben ça va, j'ai rien fait de mal, j'allais m'y mettre, rétorque-t-elle.

Cette mauvaise foi l'agace.

- Tu te fiches de moi ?! T'es même pas douchée, t'as pas fini ton petit-déj', et vu ta tête, je suis sûre que tu t'es réveillée il y a vingt minutes maximum.

Elle ne répond rien. Elle n'aime pas quand il la sermonne comme ça. C'est pas son père, merde quoi. Bon, elle sait qu'il a raison en même temps.

- Lève-toi. 

- Non, s'il-te-plaît, Etienne, j'ai pas envie, là ...

Il ne lui répond pas, il ne la regarde même pas dans les yeux et entreprend de défaire sa robe de chambre. Elle ne se laisse pas trop faire et râle un peu. Quand il la lui retire complètement d'un geste brusque, elle a un mouvement de recul. Elle est en culotte et débardeur devant lui, cheveux défaits qui lui tombent à moitié sur le visage.

Elle met ses mains sur ses fesses et dit :

- Non, non, s'il-te-plaît, pas de fessée ...

Il sait qu'il ne s'agit pas d'un "Non" pour arrêter. Celui-là, il sait qu'elle ne le prononcerait pas de cette façon. Elle ne prendrait pas un air de gamine renfrognée, mais le regarderait dans les yeux en lui disant "Non, Etienne. Stop. Je ne veux pas." Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Elle va recevoir sa raclée parce qu'elle en a besoin et que c'est lui qui décide.

Elle recule encore un peu. Il lui attrape le bras et l'amène jusqu'à la chaise. 

- Non, non ! S'il-te-plaît !

Il s'assied, l'allonge sur ses genoux tandis qu'elle se débat et entreprend de la fesser méthodiquement. Elle remue mais elle a gardé sa culotte. Il a décidé de faire durer la punition, aujourd'hui. Il a le temps, et il va faire en sorte qu'elle comprenne le message. 

Ses fesses rougissent un peu, à côté du coton bleu qui les couvre en partie. 

Il sent qu'elle ne va pas se "plier" tout de suite à la correction, mais il est patient.

- Relève-toi. 

Elle se lève d'un coup, visage rouge et avec un air vexé.

- Enlève ta culotte immédiatement. 

Elle croise ses bras et le regarde insolemment.

- C'est ça ou j'enlève ma ceinture et je te claque jusqu'à ce que tu pleures !

La menace la fait un peu chanceler. Elle attrape l'élastique de sa culotte et la descend d'un coup, comme pour lui dire qu'il n'a pas encore gagné. Elle la saisit et ... 

Et la lui balance sur le visage. 

Mauvaise idée.

Très très mauvaise idée.

Etienne se lève, lui envoie une gifle et lui dit d'un ton étonnamment calme :

- Alors ça, ma belle, tu vas le payer avec ton cul.

Il l'attrape par les cheveux et l'amène jusqu'à la table. Après avoir retiré en une seconde les affaires qui s'y trouvent, il penche Claire dessus et lui met les mains dans le dos. Elle a les seins et le visage contre la table froide. 

Il sait qu'elle a conscience d'être allée un peu trop loin car elle ne cherche plus à se débattre et que l'émotion se sent dans sa respiration et son dos qui tremblote un peu, annonçant des sanglots prochains - mais pas encore arrivés.

Etienne dégrafe sa ceinture. Lui claque les fesses une quarantaine de fois avant qu'elle ne s'écroule, en larmes, en demandant pardon, sur le carrelage de la cuisine. 

Il remet calmement sa ceinture à son pantalon tandis qu'elle pleure recroquevillée à ses pieds.

Elle se blottit contre ses pieds, ses genoux, ses jambes et Etienne lui caresse les cheveux.

Il la relève et la prend dans ses bras. Ils ne se parlent pas mais il sait qu'elle a compris. Ses larmes et ses fesses rougies en sont la preuve vivante.



jeudi 12 septembre 2013

"Elle dort quand, la fille ?"


J'ai envie d'une raclée et l'envie me troue le bide. 

Mais n'importe qui ne peut pas me la donner.

Il me faut ses mains, déjà. Celle qui frappe, et celle qui maintient mon corps au chaud contre ses genoux. Celle qui me tient l'oreille ou par les cheveux, et celle qui caresse mes fesses quand elles ont chaud, mes yeux quand ils sont émus et mes joues quand je suis à nouveau sage.

Il me faut ensuite ses yeux. De la même couleur que les miens. Ceux qui regardent au plus profond de moi, qui voient mon impudeur, mes hontes, mon corps.

Puis, il me faut sa voix. Elle, elle gronde. Doucement, au début. Quelques remarques comme ça, jetées sur le bord d'une conversation anodine. Puis plus sévèrement lorsque l'on retrouve une intimité quasi imperturbable par l'extérieur. Cette voix-là, rauque quand elle est émue et douce quand j'ai envie de pleurer, elle ne crie jamais, mais elle sait se faire obéir. 

Enfin, il me faut son envie. Sentir que son coeur bat autant que le mien, qu'il attend le même moment que moi, qu'il veut ça, qu'il l'attend depuis longtemps, qu'il y pense et qu'il va le faire.

Dis, c'est pour bientôt, hein ?

Ouiiiiiiii je poste bientôt un nouveau récit. 
Mais avant j'ai envie de faire des trucs. 
Sinon je vais rester bloquée dans ma tête.
Et je vais plus en sortir.

jeudi 5 septembre 2013

"J'en ai marre."



Des garçons qui piétinent sans gène, qui touchent, qui rentrent dedans, qui salissent, qui s'installent.

Des hommes qui vous voient comme de la chair fraiche, de la jeunesse à croquer, avec leur bave dégoulinante au coin de la bouche.

Des espèces de co*nards qui croient avoir tous les droits, qui prennent leur pied en vous écrasant de leur auguste chaussure.

Des pouilleux qui font semblant de vous aimer et qui confondent violence avec domination.

Des enfoirés qui vous prennent de haut et s'abaissent à vous parler quand ils constatent que le bout de viande ressemble à de l'humain version fille.

Des crasseux qui croient que votre corps leur appartient et qu'ils peuvent jouer avec.

Des crevures qui ne voient pas qu'entre le vagin et la bouche, y'a un putain de coeur qui bat.


Nos corps nous appartiennent, bordel. 


(Vous voulez de la fessée ? C'est pas moi qui la reçoit, aujourd'hui.)

dimanche 1 septembre 2013

"Toi + moi"



Dehors. A deux.

Un joli restaurant parisien. Une table à la terrasse.

Des anecdotes et des rires. Des taquineries.

Elle insiste. Elle cherche. Des petits agacements. 

Une dispute. Un avertissement.

"Ne va pas trop loin, ma belle".

Une fille qui boude, vexée. Une autre menace. Un repas qui finit dans le silence.

L'homme qui paie, se lève, et la prend par le bras.

"On rentre. J'en ai marre."

Elle ne dit rien. Elle n'aime pas ça. 

La chambre d'hôtel, avec leurs affaires déjà dedans. Lui qui la prend par les cheveux, s'assieds sur le lit.

Courbée, déculottée prestement. 

Une raclée, une vraie. Avec des supplications, des larmes qui ne veulent pas couler, mais qui mouillent les yeux. 

Et pas que les yeux, d'ailleurs.

Il la met à genoux devant lui. "Mains sur la tête."

"Demande-moi pardon."

Elle ne répond pas, tête baissée.

"Quand t'es comme ça, j'ai juste envie de te mettre une gifle pour t'apprendre le respect !"

Mains sur la tête, à genoux, soumise à cet homme qui lui rougit le cul depuis de longues minutes, les cheveux collés aux visages et les yeux humides, dans un accès de rébellion soudain, elle le regarde dans les yeux et dis, presque en criant :

"Ben vas-y, gifle-moi, qu'est-ce que t'attends ?"

Il lui claque la joue avec force. Elle chancèle. Relève la tête. 

Il la gifle encore une fois, sur la même joue. Elle ne relève pas la tête. 

Matée, la rebelle. Entre deux larmes, elle dit "Pardon, j'le ferai plus." 

Il l'envoie au coin, toute honteuse et avec une mine de sale gosse punie. 

Merde, quoi ! C'est lui qui décide. La prochaine fois, c'est la ceinture. 


photos : des tumblr par-ci par-là 

1 mois.

Le blog a un mois aujourd'hui.