vendredi 30 août 2013

"Jeux Interdits"




Il m'avait dit qu'une de ses connaissances arrivait d'Allemagne pour les vacances. Qu'elle avait été un temps son amante mais que ça n'avait pas duré, et qu'ils étaient maintenant de bons amis. Il avait une grande confiance en elle et il voulait que je la rencontre. 

Il m'avait présenté cela tel quel, suscitant mille interrogations dans ma tête surprise.

- Mais tu l'aimes encore ?, lui avais-je demandé, inquiète, la première fois qu'il m'avait parlé d'elle.

- Mais non, enfin, idiote !, m'avait-il répondu en riant et en m'embrassant sur le front.

Je dus lui tirer pendant quelques temps les vers du nez pour comprendre enfin pourquoi il voulait tant que je rencontre cette femme, qu'il avait aimée, en plus ! 

Je ne pouvais être jalouse de cet homme qui ne m'appartenait pas mais, durant nos jeux, j'aimais être la seule à occuper cette place. Il le savait et s'en amusait d'ailleurs souvent.

Après de longues discussions, il m'avoua à demi-mot qu'il comptait peut-être mettre lui proposer quelque chose qui me plairait sûrement aussi.

- Lui proposer quoi ? De quoi tu parles ?, lui dis-je vivement.

- Quelque chose dont on a déjà parlé quelques fois et qui pourrait peut-être avoir enfin lieu, me répondit-il mystérieusement.

Je n'aimais pas rester sans savoir et j'entrepris de lui faire comprendre que je me fichais de cette proposition et que je ne me sentais pas concernée. Ce serait à qui craquerait le premier. Ce fut évidemment moi.

- Bon alors, c'était quoi cette proposition ?, lui dis-je en revenant à la charge quelques heures plus tard.

- Tiens, je croyais que tu t'en fichais … Je lui ai dit non, du coup, me dit-il avec détachement.

- Mais arrête, là, c'est pas drôle, tu voulais lui parler de quoi ?, répondis-je avec insistance.

Il ferma son livre, retira ses lunettes de son nez, posa le tout sur la table basse de mon appartement et me regarda.

- Il y a quelques temps, tu m'avais parlé de quelque chose que tu n'avais jamais réalisé mais qui te tentait, tu t'en souviens ?

- Etre attachée pendant la fessée ?, lui dis-je. 

- Non, pas ça, encore autre chose. Quelque chose de beaucoup plus honteux.

J'étais tellement ailleurs que je n'avais pas tout de suite capté le message.

- Ah ! Etre punie devant quelqu'un ?, dis-je vivement.

- Devant et par quelqu'un … non ?, m'interrogea-t-il en me regardant de près.

- Euh … oui, mais tu penses qu'elle conviendrait ?, lui demandai-je.

- Avant de lui demander à elle, je voudrais que tu me dises exactement comment tu voudrais que ça se passe, de quelle façon tu imagines ça, ce que tu voudrais vivre.

Je restai pensive quelques instants. Ce fantasme m'agitait depuis quelques semaines seulement. L'idée d'être punie devant quelqu'un, et devant une femme, surtout, me procurait une honte délicieuse. 

Celle d'être punie par une autre main que celle auxquelles mes fesses étaient habituées donnait encore une dimension différente à cette envie, plus forte, plus vibrante.

Mais je ne m'étais jamais trop interrogée sur la manière dont j'aurais voulu que cela se passe si une tierce personne entrait dans nos jeux pendant un petit moment. 

Plusieurs choses se mélangeaient ; je ressentais l'envie d'être vue pendant une fessée, mais en même temps, je voulais garder ce cocon que j'avais créé avec Lui, où je me sentais en sécurité, même tête en bas, fesses à l'air et culotte aux chevilles, sur ses genoux. 

Ce cocon où l'on n'avait jamais eu besoin de se donner de mot de passe mais où un mot, un sourire, un regard ou un geste pouvaient nous indiquer mutuellement dans quel état nous nous trouvions l'un et l'autre, si l'un de nous avait besoin de « respirer », comme on disait.

Avec elle, il y aurait sûrement besoin d'un mot de passe. De quelque chose d'un peu plus défini pour que chacun trouve sa place. Les punitions personnelles, entre Lui et moi, auraient-elles leur place dans un jeu à trois ? 

Faudrait-il redéfinir des règles un peu différentes ou devrais-je respecter celles que nous avions mis deux ans et demi à construire ensemble pour parfaire le jeu et rendre encore plus vivants nos moments à deux ?

- Je crois que j'ai envie de plusieurs choses, dis-je enfin. J'ai envie que tu me punisses devant elle, de ressentir la honte qu'une femme me voie recevoir une bonne fessée sur tes genoux, que tu me grondes devant elle. Mais en même temps, j'ai envie qu'elle me punisse elle, à sa manière. Par contre, je ne voudrais pas qu'elle utilise des instruments différents de ceux qu'on utilise déjà. Une expérience à la fois, c'est déjà bien.

Nous utilisions uniquement la brosse et le martinet, et nous avions pris le temps de les introduire doucement dans nos jeux, en y allant progressivement – sans que je sois toutefois épargnée. 

Je ne voulais donc pas précipiter trop de choses et je ne voulais pas voir débarquer cette dame, si elle acceptait de se joindre à nous, avec des ceintures cloutées et des fouets de deux mètres de long.

Je lui demandai ce qu'il en pensait. Il me répondit que c'était mon avis à moi qui l'intéressait, et que de toutes façons nous étions tellement proches dans nos envies qu'il ne ferait quasiment que répéter mes mots. 

Je râlai un peu pour la forme, parce que j'aimais quand il se livrait et qu'il me racontait, avec les détails dont il avait le secret, les fantasmes que je lui inspirais et qu'il ne manquait généralement pas de me faire vivre peu de temps après.

Il m'annonça ensuite que nous verrions cette dame le lendemain, et que j'avais intérêt à me montrer polie et à ne pas jouer à faire l'imbécile, selon ses propres mots, ou ça chaufferait à notre retour. 

Connaissant ses avertissements par cœur, je lui répondis un vague « Oui, oui ... » avant d'aller me coucher.

Et si elle disait oui ?

(A suivre) 


photos : rebloggées à l'infini sur divers tumblr ...



lundi 26 août 2013

"Chair humaine"


Viens par la ma pétasse, viens ici que je te regarde. Lève la tête, regarde-moi dans les yeux. Tu veux que je te gifle ? Non ? Alors change de regard, change tes mots, change tes gestes ou ça va faire mal, je te préviens. Quoi, tu mouilles déjà ? Approche-toi, que je vérifie. Laisse tes bras le long du corps ou je te les attache. Tu sens mes doigts ? Ils sont trempés. Petite pute. T'aimes ça, mes menaces. Je vais te faire mal, tu vas hurler. 

Mais je te protège. T'as confiance ? T'es prête ? Je m'en fous si t'es pas prête, je vois dans tes yeux verts que tu l'es. A poil, dépêche. J'ai pas toute la nuit. Me regarde pas comme ça ! Qu'est-ce que tu crois, que tu peux jouer à l'insolence sans te prendre une tarte ? Dernier avertissement. Petite conne … Je t'aime tellement. Allez, la culotte aussi, dépêche-toi je te dis ! Mets-toi à genoux devant moi. Dégrafe ma ceinture. 

Non mais … qu'est-ce que tu fous ?! Tu crois que je vais te demander de me sucer ? Mais tu crois quoi ? Tu crois que je vais me taper une gamine comme toi ? Tu crois que t'es venue pour ça ?! Dégrafe ma ceinture et présente-la moi, je vais te tanner le cul pour que tu comprennes. Non mais tu t'es cru où … Ballade encore une fois tes mains comme ça et je te les attache dans le dos avec ton foulard. Voilà, donne. Demande-moi de te punir. Allez, dépêche ou tu te prends un aller-retour. Tu le mérites ? Plus fort j'ai pas entendu. Tu le mérites ? … Oui qui ? … T'apprends rien, aujourd'hui, j'ai l'impression. Mais t'en fais pas, je vais t'aider à comprendre, moi. 

Lève-toi, va t'allonger sur le lit. Les mains sur la tête. T'as un beau cul, ma pétasse à moi … Je vais te le marquer, t'inquiètes pas. T'es à moi. Au premier coup de ceinture tu m'appartiendras. Et tu seras libre quand les marques auront totalement disparu. Remue pas ton cul comme ça, c'est pas parce que j'ai envie d'entrer en toi que je le ferai ... T'es pas là pour ça je t'ai dit. Oh tu peux mouiller, tu peux gigoter, tu peux faire la maligne. Ta raclée tu vas la prendre. Allez, serre les dents, bébé. Je t'aime. 



photos : yé sais plus

"Il se passerait quoi ..."

"... si t'étais là, à côté de moi ?"


Il y a la fessée douce, qui fait mal aux fesses mais qui n'emmène pas aux larmes. Une pour le plaisir, parfois sans raison, pour la joie de claquer la fesse, la chair, pour "remuer les sangs", jovialement, une qui fait serrer les dents mais, à la fin, où les deux se regardent en souriant.

Il y a la fessée un peu plus dure, celle avec une raison, amenée sur un plateau d'argent. "Je dois être punie parce que je l'ai mérité". Dans ce cas-là, c'est plus méthodique, ordonné. La honte est plus présente, on pourrait presque parler de cérémonial, de rituels établis. Une fessée qui remet les choses en ordre, le châtiment libérateur. Quelques larmes peuvent couler, le sentiment de culpabilité qui s'évapore tranquillement ...

Il y a la fessée à laquelle on ne s'attend pas, celle où quelques paroles insolentes, des attitudes irrespectueuses ont fait déborder le vase sans que l'on ne s'y attende, et on se retrouve coincé dans une position honteuse à la merci de Monsieur qui n'y va décidément pas de main morte.

Il y a la raclée, longue, bruyante, épuisante, celle dont on a besoin parfois pour repartir à zéro mais qui nous amène à un état de petite chose fragile qui fait moins la maligne maintenant qu'elle a les fesses en feu et les larmes qui coulent sur les joues.

Et il y a la fessée qu'on attend avec impatience. On sait qu'elle va arriver, on ne sait pas quand mais elle va arriver, c'est sûr. Elle va faire mal, ça va être bien, on en a envie, ça bout à l'intérieur, on y pense, dans quelques minutes ou dans quelques semaines à la prochaine rencontre, elle arrive ! Encore un peu de patience avant que le spectacle ne commence ...



Photo haut : ?
Photo bas : Spanked Baby Girl

jeudi 22 août 2013

"Ce que j'ai dans le bide."

Des fessées, de la honte, de la tendresse, des pizzas, des câlins, des sermons, des pardons, des nuits blanches, des angoisses, de la fragilité, de la force, de la femme, de la fille, de la liberté, de la jeunesse, des interdits, de la jouissance, des trucs noirs, des orgasmes, des envies, des expériences, de la bravoure, de la lâcheté des fois, des paris, des trucs de fous, des souvenirs violents, des voyages, de la solitude, des larmes, de la douleur, des cris, des respirations, des questions, des envies de faire l'amour, des envies de pas le faire, de la tolérance, des trucs qui me répugnent, des envies de grandir, mais pas trop vite, et encore des fessées.


Mais jamais par-dessus la culotte.


photo : boh j'sais plus.

lundi 19 août 2013

"J'aime bien quand tu dis ça."


"Je t'..."
"A poil !"
Ton rire.
"Redis-le."
"Calme-toi"
"Oui qui  ?"
"Ma puce ..."
"Paresseuse !"
"C'est pas sale"
"Tu le mérites ?"
"Chut, je suis là"
"Tu mérites quoi ?"
"T'es toute mouillée"
"Je fesse comment ?"
"Viens dans mes bras."
"Enlève tes chaussures."
"J'suis là pour longtemps"
"Je veux que tu chiales ..."
"T'as les fesses toutes lisses !"
"C'est quoi, les règles ? Redis-les."
"T'es vraiment une petite conne, hein"
"Tu trouves que tu as été assez punie ?"
"Mais moi aussi j'ai besoin de toi, tu sais"
"Réponds encore comme ça et je t'en colle une."



photo haut : Daily Triangle
photo bas : A Lolita's Life



jeudi 15 août 2013

"Etienne et Claire" (2)

Et une fois le repas pris ...

- Bon, à nous. Enlève tes chaussures.

Elle retira ses baskets, les rangea contre le mur et revint face à lui. 

- Viens. 

Il lui pris la main, l'amena jusqu'à la chaise. Il s'assied dessus et la regarda. Il commença a la sermonner.

- Je vais te gronder et tu vas bien m'écouter. Quand je te dis que je veux que les fessées que je te donne te servent à quelque chose, tu vas en avoir la preuve concrète. Je veux que tu fasses attention à toi, à la façon dont tu te nourris, à ton hygiène de vie. Je ne veux pas que tu laisses aller, comme ça, que tu te négliges. Est-ce que c'est bien compris, ça ?

- Ouais, ouais.

- Pardon ?! 

- Oui Etienne.

- Fais très attention, Claire. Je ne suis pas d'humeur à supporter tes insolences. Je t'explique quelque chose que je pense vraiment, je ne joue pas, là, je veux que tu m'écoutes. Parce que quand tu ne fais pas attention, ce sont les autres qui en pâtissent, qui se préoccupent pour toi, qui font en sorte que tu ailles mieux. Alors au lieu de déranger les gens, je te demande d'être un peu adulte et de prendre soin de ta santé. Dis-moi pourquoi tu vas être punie et ce que tu vas recevoir.

- Mais s'il-te-plaît ... 

Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas être fessée. Elle ne voulait simplement pas répéter pourquoi elle allait être punie. Elle détestait ça. Devoir le dire à haute voix était pour elle autant honteux, sinon plus, que de se faire baisser la culotte. Il se leva d'un coup, lui attrapa les bras et lui mit une claque. Pas très forte mais très humiliante. 

- Quand je te demande de faire quelque chose, tu le fais, et tu ne râles pas ! Maintenant tu fais ce que je t'ai demandé et ne fais pas ton cinéma, sinon ça va très mal aller, tu peux me croire !

Elle baissa la tête. Elle était honteuse de ce qui venait de se passer.

- Je vais être fessée parce que je ne fais pas assez attention à ma santé.

- Plus fort ! J'ai rien entendu.

- Je vais être fessée ... parce que je ne fais pas assez attention à ma santé, ajouta-t-elle en levant la tête.

Il attrapa ses mains, les lui plaça le long du corps et entreprit de défaire son pantalon. Le fit glisser le long de ses jambes, jusqu'en bas. Il attrapa ensuite l'élastique de sa culotte, une main de chaque côté et commença à faire de même. Elle eut un moment de défense et retint sa culotte. 

- Lâche-la immédiatement ou je te promets que tu vas passer deux heures au coin à pleurer à cause de la raclée que t'auras reçue. 

- Mais d'habitude tu fais pas comme ça ! Tu me déculottes que quand je suis sur tes genoux.

Il se leva, lui pris le menton, et lui dit d'une voix calme, en regardant ailleurs :

- Ah, parce que c'est toi qui décide maintenant, c'est vrai, j'avais oublié ...

Il l'attrapa par le bras, jeta sa culotte sur ses chevilles et la fessa debout en disant, sans interrompre les claques :

- Ca, c'est pour t'apprendre à obéir ! Ca, pour t'apprendre le respect ! Ca, pour te montrer ce qui arrive aux gamines dans ton genre quand elles veulent faire les grandes ! Il faut que je continue ou mademoiselle a compris le message ?!

- J'ai compriiiis, Etienne, dit-elle d'une voix pleurnicharde.

- Alors viens sur mes genoux, dit-il en se rasseyant.

Et la vraie fessée put enfin débuter, donnant le la à toutes les belles corrections qui allaient suivre pendant ce week-end. Leur week-end. 


photo haut : Tears & Laughter
photo bas : La Branlitude des Choses

dimanche 11 août 2013

"Etienne et Claire"

Deux jours rien que pour eux. Ils l'avaient prévu depuis longtemps. Chacun de leur côté, dans leur vie assez différente, ils s'étaient organisés pour pouvoir se libérer un week-end, le temps de respirer ensemble, d'avancer encore dans cette histoire qu'ils avaient démarrée quelques mois avant, et dans laquelle ils se sentaient bien tous les deux. 

Lorsqu'ils passaient du temps ensemble, quelques heures, une après-midi, une journée, ils étaient hors du monde, déconnectés de leur vie de tous les jours, et se consacraient pleinement l'un à l'autre. Les rencontres étaient prévues parfois assez à l'avance, parfois au dernier moment, mais tout sembler toujours ne s'être jamais arrêté quand ils se voyaient. Les règles établies entre eux, leur fonctionnement, leurs interdits, leurs discussions étaient toujours présentes, et les malentendus étaient très rares et se réglaient d'eux-mêmes.

Ils avaient choisi un endroit neutre, un hôtel paisible situé quelque part entre leurs deux villes, dans une région calme, sauvage et où ils seraient au calme pour s'isoler un peu. Ils avaient prévu de se retrouver à la gare. L'un en voiture, l'autre en train. Ils devaient arriver au même moment, en fin de matinée. 

Claire arriva la première. Comme à son habitude, Etienne avait un peu de retard et elle en profita pour aller se rafraîchir dans les toilettes d'un café environnant. Elle se passa de l'eau sur son visage, se recoiffa un peu - après s'être endormie dans le train, cela s'avérait nécessaire - et vérifia qu'elle était propre, qu'elle sentait bon et qu'elle était "présentable". 

Etienne l'appela sur son portable pour la retrouver. Il attendait devant la gare. Elle alla le rejoindre, il la pris dans ses bras et les retrouvailles durèrent quelques minutes. Il mit son sac dans le coffre de la voiture et il partirent chercher leur hôtel, à quelques kilomètres de là. 


* * *

- Attends, arrête ! Ca va pas.

Elle était couchée en travers de ses genoux, dans leur chambre assez spacieuse. Fesses nues, culotte aux chevilles et jean tombé sur le sol, elle était en train d'être copieusement fessée - la traditionnelle fessée de bienvenue pour se dire bonjour et se rappeler qui commande - quand elle prononça cette phrase. 

Il arrêta immédiatement sa main, sur le point de corriger les rondeurs de la belle. Il n'y avait pas de mot de passe établi entre eux car ils savaient tous les deux qu'au moindre problème, il le sentirait tout de suite et s'arrêterait. C'est ce qu'il fit. Il la releva mais elle tomba à genoux devant lui. 

- J'me sens pas bien.

Elle appuya sa tête sur les genoux d'Etienne. Il sentit qu'elle s'affaiblissait. 

- Il faut que tu me cherches du sucre, c'est de l'hypoglycémie, j'en ai dans mon sac.

Il l'aida à se coucher sur le sol et fouilla dans le sac de Claire.

- C'est où ?! je trouve pas !

Il était un peu inquiet et agacé. Ca lui arrivait souvent, ce genre de crises et il n'aimait pas ça.

- Dans la poche derrière ... y'a des morceaux de sucre. Dépêche ...

Il attrapa deux morceaux et lui fit avaler. Il lui amena un peu d'eau et lui leva les jambes. Elle reprit un peu de couleurs. 

- T'as mangé ce matin ?

- Non, 'pas eu le temps.

- Mais putain, Claire !

Elle savait qu'elle allait se faire engueuler. 

- Bon, on va aller manger et après on va reprendre cette discussion et je vais te faire passer l'envie de sauter ton petit-déj'. Je suis très sérieux, ça m'énerve vraiment ça. Allez, remets ta culotte, on va manger un morceau.

(à suivre)

mercredi 7 août 2013

"Je veux ça."



"La plage est un endroit où il est séant ... de le montrer" (Gérard de Rohan Chabot)


Je veux une fessée ! Regarde, je te dis comment ça serait. On dirait qu'on serait à la plage et qu'il serait, genre, six heures ou sept heures du soir, par là, et je me baignerais et toi tu voudrais pas.
 Alors tu m'attendrais sur le rebord et tu me dirais qu'il est temps qu'on rentre parce que, je sais pas, t'as un film à voir, ou tu veux qu'on se couche plus tôt, et alors moi je te répondrai que ouais, j'arrive, deux secondes. 
Et je me baignerais encore parce que l'eau c'est aussi un monde merveilleux, et aussi pour te faire chier, un peu, aussi. Mais je saurais que t'oserais pas me punir là alors je chercherais pas spécialement ta fessée tout de suite, mais je ferais tout pour essayer de la recevoir quand même quand on rentre.

Et alors, là, tu vois, t'en aurais marre et tu dirais "Ben je pars, on se retrouve à l'appart'" et moi ça m'énerverait, hein, alors je ferais en sorte que tu restes encore avec moi, et j'userais de stratagèmes un peu à la con, je te balancerais de l'eau, gentiment d'abord, puis franchement ensuite, jusqu'à ce que t'en ai marre. 
Et là, tu ferais un truc de fou, tu me déculotterais à la plage, tu baisserais mon maillot tout mouillé et tu me mettrais une fessée, une vraie, qui claque bien et qui résonne, et j'aurais honte alors je remonterais ma culotte de maillot de bain, je te prendrais la main silencieusement et on rentrerais ensemble.

Alors, t'es d'accord ?


photo haut : La Branlitude des Choses
photo bas : A Lolita's Life

vendredi 2 août 2013

"Moi aussi j'veux essayer !"




Hé copine ! Viens par ici ! Tourne-toi un peu... Mais arrête de te marrer, je veux juste voir tes petites fesses rebondies. Arrête de faire la folle, je veux juste voir un truc ! Ouais. Ouais tourne-toi. Vas-y, soulève un peu ton t-shirt, ça te dérange pas que je baisse un peu ton short ? Il est super court, ça te changera rien. Mais arrête de rigoler, je veux juste voir ! Quoi, tu veux voir les miennes aussi ? Je te les montre après, attends, là, deux secondes. Tourne-toi, et arrête de bouger, tu veux. En plus t'as mis un string, c'est pas cool, ça cache rien du tout, on dirait que tu le fais exprès pour me provoquer... 

Quoi comment ça je te sors des vieux prétextes ? Il en faut bien un pour te donner une fessée, nan ? J'en serais pas capable ? Parce que j'ai ton âge et que je suis une fille ? Mais je peux être super stricte, hein, t'en fais pas. Allez, vire-moi ce string, je veux voir tes fesses dans toute leur splendeur. Allez jolie fille, viens sur mes genoux et arrête de rire ou je te fesse pas, hein, je te préviens. Ferme les yeux et laisse toi aller. Attends, donne-moi ta main. Je vais la garder près de moi. Et si c'est fort tu la serres bien. Mais j'arrêterai pas, hein, ça va te faire un peu mal, mais t'en as envie et moi aussi. 

Arrête de faire tes commentaires, quand t'es sur mes genoux, c'est toi la gamine, même si dans la vraie vie on est copines, d'accord ? Voilà. Tu vois, quand t'es sage, t'es toute douce. T'as la chair de poule. J'adore ça. Ca fait comme des toutes petites collines quand je passe ma main sur tes fesses. Arrête de gigoter. Tiens, une claque pour t'apprendre. Purée, y'a mes traces de doigts ! Attends je recommence. C'est génial ! Tiens bien ma main. Je te lâche pas. Ferme les yeux. Je commence. T'es prête ? Détends-toi, ça va être cool tu vas voir, tu vas adorer ...

* * *


Alors, t'as aimé ? Oh t'es toute ébouriffée ! Viens dans mes bras, je vais te faire un câlin. Non, attends, remets pas ta culotte, je veux sentir la chaleur de tes fesses. Regarde-les, regarde comme elles sont rouges ! T'as vu, j'ai fait ça bien. Et toi, t'as vu comme t'as remué le cul à la fin ! J'ai adoré ça. Et t'es toute trempée hein. Attends reviens sur mes genoux. Mais non, je vais pas te fesser, ça va pas faire mal cette fois. Je vais juste te récompenser. Parce que t'es une grande courageuse. 

Ecarte un peu les jambes. Donne moi tes mains, je vais bien les tenir et tu vas te laisser aller. Voilà, laisse mes doigts rentrer. C'est tout chaud à l'intérieur de toi. T'es toute humide. Ca coule sur ma main. Laisse-toi aller ... Tu remues encore les fesses. Remue, remue, je te tiens bien, on va aller loin toutes les deux, t'en fais pas. Voilà, laisse-toi aller, tu peux gémir, si ça te fait du bien. Je vais lâcher tes mains mais laisse les dans ton dos. 

Je vais écarter tes petites fesses toutes rouges. Tu t'ouvres toute seule, c'est magnifique. Je vais mettre mon doigt, détends-toi ... T'as vu ? C'est bien aussi. J'ai mes doigts en toi de tous les côtés. C'est ça, continue, gémis si tu veux, oui, continue, crie, je suis là, je vais t'amener loin, tu peux jouir, je te tiens, vas-y ... !


... Comment ça, "à mon tour, maintenant !" ?! Tiens, pour la peine, je te colle une autre fessée ! Grosse maligne, va ...



"Animalités"



C'est arrivé une fois. Pendant une fessée. Dans cette fameuse position "diaper", dos contre le lit, jambes relevées. Il avait teinté ses fesses de rouge, mais d'un rouge ! Elle transpirait, lui aussi, ça venait d'être très fort. Il a lâché ses jambes, s'est assis à côté d'elle. Elle l'a regardé dans les yeux, a écarté ses jambes et a dit : 

- Prends-moi. Tout de suite.

Cette phrase les a perturbés tous les deux. Ce n'était pas prévu. C'était exclu, même. Ils ne voulaient pas franchir cette limite. Ils avaient fixés leurs interdits dès le début. Ils en parlaient librement mais ne passeraient pas à l'acte, c'était décidé.

- Non. Je ne veux pas.

Il bandait comme rarement, il avait autant de désir qu'elle. Elle le savait, et il savait qu'elle le voyait. Mais il n'était pas un animal. Il savait se contrôler. D'un autre côté, rien ne l'empêchait de la prendre, puisqu'elle le demandait elle-même. 

- Prends-moi, je sais que t'en as autant envie que moi !

Il voyait son entre-cuisse, luisante, qui coulait comme de la sève. Il en crevait d'envie, mais il ne voulait pas tout gâcher à cause d'une pulsion commune. Il devait être celui qui reprendrait la situation en main.

- Retourne-toi. 

Elle s'exécuta. Il allait la prendre. Elle était heureuse. Elle se cambra, ferma les yeux, s'étira comme un chat, posa sa tête contre la couette blanche, lui présenta sa croupe et ses orifices ...

Et la cravache lui cingla le cul.




photo haut : Quitoon
photo bas : Tendre Bulle  

"Vénus aux seins nus"




Tu attends que je réagisse, n'est-ce pas ? Tu me pousses à bout pour voir à quel moment je déciderai qu'il en est trop et que je te courberai sur mes genoux pour une raclée d'anthologie ? Mais fais très attention, ma petite. Ma Lolita à moi. Parce que ma patience a des limites. Et je ne vais pas toujours t'offrir ce que tu attends. Tu frôles parfois la limite de mes nerfs, mais pas comme tu l'attends. Je peux aussi en avoir assez de tes tentatives, décider que l'irrespect est allé trop loin, qu'il y a des limites à ne pas franchir, même pour jouer. Je peux arrêter la voiture et te demander de descendre et de rentrer chez toi, au lieu de t'ordonner de te coucher sur le capot pour soulever ta jupe, baisser ta culotte d'un coup sec et te flanquer la volée de ta vie jusqu'à ce que tu pleures. 

Tu as commencé à faire la maligne dès que nous sommes entrés dans la voiture. A me taquiner gentiment, à me titiller, à faire des blagues. Tu as vu que je ne réagissais pas vraiment. Un sourire tout au plus. A vrai dire, aujourd'hui, j'aurais bien voulu pouvoir être tranquille avec toi à discuter, pas forcément très sérieusement mais, disons, comme deux amis qui échangent. J'avais envie de te parler de mes projets, j'avais envie de savoir ce que tu faisais en ce moment, si tout se passait bien dans ta vie. Je sais que tu es souvent seule, je sais que tu es heureuse lorsqu'on se voit parce que tu sais que tu existes à mes yeux, que je te protège, de loin, et que je veille sur toi.

Mais tu es impatiente. Tu es l'impatience même, en fait. Tu ne supportes pas l'attente, tu ne savoures pas chaque seconde, chaque minute comme je le fais. Tu veux tout, tout de suite. Etre punie, être dans mes bras. Tu as besoin de ça pour être bien et je le sais. Et je veux que tu apprennes à ne pas aller trop vite. Car le jour où je ne serai plus là, pendant un moment ou pour toujours, tu seras à nouveau seule et tu devras savoir te débrouiller pour pallier le manque. Bien sûr que je t'aime, et je resterai à tes côtés aussi longtemps que j'en aurai envie et que tu voudras de moi pour vivre cette histoire secrète, paisible. Mais tu aimes tellement ça ... tu aimes tellement la correction, la punition, la honte. Peut-on encore parler de punition lorsque je te déculotte et que je fesse jusqu'à ce que ta voix émue me demande "Pardon" ?

Tu fais encore la maligne. Tu as retiré ton t-shirt, en disant que tu avais chaud. Ma Lolita parfois un peu folle. Fière de toi, dans ton soutien-gorge noir qui garde à l'abri tes seins fermes, jeunes et blancs, tu souris aux passagers, allant même jusqu'à les saluer avec ta main. Je te rappelle à l'ordre. Je m'énerve un peu. Je te donne une claque sur la cuisse. Mes marques de doigts restent visibles pendant quelques secondes. Tu te frottes la peau en maugréant mais tu jubiles. Tu retires ton soutien-gorge. Je crois rêver. Est-ce que je vais te laisser te déshabiller entièrement avant de te coller la fessée que tu attends ?

J'arrête la voiture. Je descends, t'ouvre, et te sors en te tenant par l'oreille. Je t'attrape sous mon bras, ma main est contre ta peau. L'autre soulève ta jupe, te déculotte. La première claque tombe. Suivie de toutes les autres. Une fessée libératrice qu'on attendait tous les deux et qui t'emmènera même jusqu'aux larmes, ce qui arrive parfois quand tu veux jusqu'au plus profond de toi la correction, quand tu la désires plus que tout. 

Je ne vais t'abandonner. Mais la prochaine fois que tu me fais un coup pareil, je te préviens : les automobilistes ne verront pas une jeune Vénus aux seins nus, à travers leurs vitres, mais  une Lolita aux fesses rougies par ma ceinture sur le bord de la route. 




"Par qui on commence ?" (5)



Le lendemain matin, je me réveille en pleine forme. Un peu déboussolée tout d'abord, j'observe Léa qui dort comme un bébé à mes côtés. Ses boucles noires tombent sur son visage et j'entends à sa respiration qu'elle est encore profondément endormie, au chaud dans sa longue chemise de nuit. Je lui remets la couette sur elle, moi qui était blottie dedans pendant une grande partie de la nuit au chaud contre elle. Je me lève sans bruit, sors de la pièce et ferme la porte derrière moi. Etienne est assis dans le canapé, déjà habillé, en train de lire un prospectus sur la ville de Bruges. Il sourit en me voyant arriver. Sans un mot, il pose son prospectus sur la petite table et me prends dans ses bras. Toute au chaud contre lui, je lui demande s'il a bien dormi.

- Mais oui, et toi ? Tu t'es calmée rapidement après ton caprice d'hier soir ?

- Euh ... oui, j'ai bien dormi. J'ai piqué la couette à Léa toute la nuit, j'ajoute avec un grand sourire, pour passer à autre chose.

- Bien essayé, jeune fille, dit-il en souriant du coin de la lèvre. Mais je ne veux plus voir un caprice comme celui d'hier soir, c'est bien compris, ça ?

- Mais oui, pourquoi tu reparles de ça, je me suis excusée hein ..., je réponds, penaude.

- Bien sûr, ma puce, je sais. Je te préviens juste que c'est la dernière fois que tu te donnes en spectacle de cette manière, parce que si jamais tu t'avises de recommencer, ça sera encore plus fort et cette fois je te laisserai pleurer toute seule dans ta chambre, et il n'y aura pas Léa pour te consoler.

- D'accord, j'ai bien compris, on peut passer à autre chose maintenant ? 

Il me regarde dans les yeux. Il jubile. Il passe du regard sérieux au sourire illuminé. Je l'embrasse sur la joue. Il me dit "Oui ma puce, on passe à autre chose" au creux de l'oreille. J'ai gagné. 

- Il est où, Philippe ?, je demande.

- Parti acheter des croissants pour sustenter deux charmantes créatures aux fesses rouges !

- Super drôle ! ... ben on fait quoi en attendant ?

- Tu pourrais aller te doucher, je pense que toutes ces émotions ça a dû se traduire d'une façon charmante dans ta culotte, n'est-ce pas ?

- Mais Etienne !, je dis en le repoussant. 

Je n'aime pas quand il est cru comme ça. Mais je crois que mes réactions outrées lui plaisent.

- Quoi, je n'ai pas raison ?

- ...

- Je te parle, tu peux répondre ? 

Bon. Pas de fessées à l'horizon mais il est agaçant quand même avec ses questions.

- Ouais ben je sais pas, la nuit je dors, tu sais, pas comme d'autres ... 

- Donne-moi tes mains !

- Heeein ? Ca ne va pas ?! Qu'est-ce qui te prend ?

- Donne-moi tes mains. Je ne le répète pas. 

Je lui tends mes mains. J'ai peur de comprendre. Il les porte à son nez. J'ai un mouvement de recul mais il tient mes mains fermement. Il sent mes doigts. Me regarde fixement. Puis éclate de rire.

- T'es vraiment une petite sale, hein ! Allez file te laver avant que je te récure l'arrière-train avec ma ceinture, ajoute-t-il en me levant de ses genoux avec une tape sur les fesses.

Je m'enfuis dans la salle de bain en riant.

...

La douche bien chaude me fait du bien. Elle élimine les restes de honte, de fessées, de punitions, de transpiration, d'émotions, d'excitation de la veille... et fait place neuve pour en accueillir de nouvelles ! En sortant de la douche, j'observe longuement mes fesses. Elles sont redevenues roses. Ca m'énerve. J'ai toujours les fesses qui rougissent très vite, mais elles re-blanchissent en une nuit. J'ai des fesses magiques. Je suis interrompue par des *toc toc* à ma porte et la voix de Philippe :

- Claire ! Pas trois heures s'il-te-plaît, il faut de l'eau pour tout le monde !

Eho pépé, il se calme, hein, je suis déjà sortie en plus.

- J'ai rien entenduuuuu ?

- Ouais ouais, je sors, t'inquiètes !

Je me dépêche d'enfiler une robe, je me sèche les cheveux et je sors de la salle de bain. Philippe a mis la table du petit-déjeuner(*) : jus d'orange, café, croissants, des sortes de petits pains étonnants, et du lait. Philippe, depuis la table, crie :

- Léaaaaaa, tout le monde t'attend pour manger, dépêche-toi un peu !

Pas de réponse. Je n'ai jamais vu quelqu'un qui dormait autant, ça va faire presque douze heures qu'elle dort !

- Léa, dépêche-toi ou je viens te chercher, dit Philippe.

- Oh mais fais pas chier, je me lève, là, ça va !, retentit une voix énervée.

Philippe se lève d'un bond. Il pousse sa chaise qui manque de se renverser et marche rapidement jusqu'à notre chambre. Il ouvre la porte, reste immobile et crie :

- Qu'est-ce que tu viens de dire ?!

De là où nous sommes, ni Etienne ni moi ne voyons Léa, car Philippe se tient dans l'embrasure de la porte. 

- Tu répètes immédiatement !

La petite voix de Léa se fait entendre.

- Je t'ai dit ... de pas me faire chier ... parce que ... j'étais en train de me lever ...

Tout à coup, il fonce sur elle et ... nous ne voyons rien. Par contre, on entend tout. Le "non non, pardon !" de Léa, les claques sur ses fesses que l'on devine nues, régulières, rapides, fortes, qui résonnent... Une fessée dans l'intimité de la chambre. Je n'ai pas eu cette chance, moi ! Je crois qu'Etienne est plus sévère que Philippe, finalement. La fessée prend enfin fin. On n'entend plus un bruit, à part Philippe qui d'un coup dit :

- Allez, lève-toi. 

Il entre à nouveau dans le salon, tenant sa protégée par la main et lui dit :

- Tourne-toi pour qu'Etienne et Claire voient tes fesses toute rouge de fille insolent.

Tandis qu'elle se tourne, Philippe lui remonte la chemise de nuit et baisse sa culotte, à moitié enroulée d'avoir été, sans aucun doute, remise rapidement par la jeune femme. 

- Claire ! Approche-toi, me lance-t-il.

Je me lève et regarde de près les fesses de Léa. C'est vrai qu'elles sont toutes rouges. Uniformément. 


"Par qui on commence ?" (4)



L'après-midi se passe très bien. Tour à tour, nous sommes punies pour toutes les bêtises inscrites sur notre carnet. Dans mon cas, les désobéissances, les mauvaises notes, les "fumages" de joints et les "buvages" d'alcool sont punis en règle, et ce de plus en plus fort. Dans le cas de Léa, qui n'est plus étudiante, il s'agit surtout d'insolence et de manque de respect envers Philippe, minutieusement consignés sur son petit carnet. Nos fesses rougissent de plus en plus, les fesseurs échangent parfois leurs places. 

Cette après-midi de punitions, entrecoupée par des leçons de morale, des excuses, quelques larmes et quelques câlins, très courts toutefois (trop courts) se termine d'une façon étonnamment violente et douce. En effet, bien décidés à nous donner une ultime punition très forte émotionnellement, presque plus que physiquement, Etienne et Philippe se mettent en tête de s'asseoir l'un en face de l'autre pour pouvoir nous fesser, l'une après l'autre, par deux mains d'hommes au lieu d'une seule. Je passe en premier. Ils me demandent de me déshabiller pour recevoir mon dû. Léa est confortablement assise sur le lit, à un mètre des deux hommes. Elle va avoir une vue plongeante sur mes fesses et sur tout le reste dans quelques secondes. Je me déshabille patiemment, avec honte, même si, au fur et à mesure, la honte de montrer ses fesses, son corps se désinhibe peu à peu lorsqu'on est pris dans un tourbillon d'émotions comme celui-là. Je pose mes affaires sur le fauteuil. Ce n'est pas que la ceinture ne me fasse pas envie mais ... Passons. Je me penche sur tous ces genoux. Ainsi installée, honnêtement, ce n'est pas très confortable, mais la sensation d'être tenue, presque enfermée par leurs corps, est incroyable. Ils me tiennent chacun une main et commencent à me claquer les fesses. Il ne s'agit plus d'alternance droite-gauche mais chaque fesse est claquée à chaque fois, ce qui rend la correction encore plus douloureuse car chaque fesse n'a pas le temps de "respirer" (enfin je me fais comprendre). Je remue beaucoup. Je gémis, de plus en plus fort, je bouge mes jambes, je tente même de me libérer de leurs bras, de leurs mains, de leurs genoux, et en même temps j'y suis tellement bien, je veux qu'ils me retiennent, ce qu'ils font d'ailleurs sans difficulté, qu'ils m'empêchent d'y échapper, qu'ils aillent au bout ... je finis par crier. Je libère mon corps de tous ces cris que je retenais jusqu'à maintenant. Face à moi il n'y a personne. Léa est derrière moi, Philippe et Etienne sont autour de mon corps. Je regarde devant moi et je crie encore, je laisse tout sortir, les larmes coulent naturellement sur mes joues, je crie comme de rage mais ça me fait tellement du bien. Ca me vide de l'intérieur, ça m'épuise, et mes cris se transforment en pleurs de fille vexée et fatiguée, complètement relâchée... Ils arrêtent au même moment les claques et me tiennent encore les mains. L'un d'eux me caresse le dos, le cou, les cheveux, peut-être tous les deux, je ne vois pas, je ne sens plus rien qu'une sérénité totale, incroyable, et une grande fatigue... Je me sens relevée, j'ai envie des bras d'Etienne mais il faut d'abord qu'il punisse Léa, de la même façon, avant que l'on puisse tous sortir de cette parenthèse fascinante pour revenir à la réalité (la belote !). Je m'allonge sur le lit, la tête contre la couette, les mains sur mes fesses, recroquevillée. Léa se déshabille devant eux. Je me sens tellement bien. La dernière pensée que j'ai avant de m'endormir est : elle est très belle, Léa, toute nue...

...



- Ma puce, tu dors ? me dit Etienne en riant. Je suis allongée en boule sur le grand lit de Philippe, avec une couverture fine sur moi. Etienne est assis sur le lit et me caresse les cheveux. Philippe et Léa, qui s'est douchée, à en croire ses cheveux mouillés, et rhabillée, sont debout derrière Etienne.  

- Ben alors, on t'attend pour la belote ! me lance Philippe en rigolant.

Il est sérieux avec son fichu jeu de papy, là ? Laissez-moi dormir ... Etienne m'aide à me rhabiller (enfin me rhabille pendant que je dors sur son épaule serait plus exact). Il me caresse le visage. Philippe et Léa sortent. Il me demande si ça va, si je me sens bien. Je lui réponds que je n'ai jamais connu quelque chose d'aussi fort, cette libération, ce laisser-aller intérieur. Il est heureux d'entendre ça me dit qu'il est ravi d'avoir réussi à m'amener à ça et qu'on va tout faire pour retrouver cette sensation, tous les deux, un jour...

Le reste de la soirée se passe sans encombre. La belote est un jeu moins *chiant* qu'il en a l'air. Philippe fait merveilleusement bien à manger. Léa reçoit la ceinture pour ne pas avoir voulu finir son assiette. Elle finit le repas au coin, mains sur la tête, avec ses fesses toutes rouges que je n'ose pas regarder de peur d'être surprise par Etienne et Philippe, qui, eux, ne se gênent pas pour commenter son attitude capricieuse. Elle rejoint finalement la table et l'ambiance redevient plus légère. On discute de tout et de rien. Et puis à 22h30 ...

- Je pense qu'il est temps pour ces demoiselles d'aller se coucher, je vais vous préparer la chambre d'amis, vous y serez très bien, dit Philippe.

- Hein ? Euh non moi je dors avec Etienne, et en plus il est super tôt, je réponds.

- Ne commence pas, me dit Etienne.

- Mais t'es sérieux ? On dort tout le temps ensemble après, déjà qu'on se voit peu, allez quoi !

Léa ne dit rien. Je ne sais pas si elle est vexée que je ne veuille pas dormir avec elle ou si elle s'amuse de cette conversation.

- Ma puce, c'est pas négociable et vu la façon dont tu réagis au quart de tour je crois qu'effectivement tu es fatiguée et que tu devrais aller te coucher.

- Mais comme ça m'énerve, pourquoi tu me laisses pas dormir avec toi, ça te change quoi ?!

- Ma chérie, j'ai pas envie de m'énerver contre toi ce soir, on a passé une après-midi très intense et t'as besoin de te reposer, et je pense que c'est bien que tu dormes avec Léa. Je te rappelle que vous êtes ici parce que vous avez besoin d'être corrigées et reprises en main et ça passe par aussi par des choses comme se coucher tôt. Tu comprends ?

- T'es vraiment pas cool, tu me l'avais même pas dit, t'aurais pu me prévenir, tu le sais très bien que j'aime pas !

J'ai envie de pleurer. Je n'aime pas quand je n'ai pas ce sas avec toi. C'est arrivé quelques fois, quand on s'est vus tous les deux, que tu doives partir le soir et que je dorme seule, mais on a toujours continué à discuter jusque tard dans la nuit au téléphone, parce que sinon, c'est trop brutal pour moi ... Je ne comprends pas pourquoi tu n'es pas d'accord. A ce moment-là, j'en veux à Philippe, persuadée que l'idée vient forcément de lui.

- Et vous aussi, vous faites chier, à imposer vos règles, je dors toujours avec Etienne après, c'est pas à vous de décider de changer ça !, je lui balance.

- Claire !! Tu te calmes immédiatement et tu t'excuses. J'ai même pas envie de te punir pour ce que tu viens de dire, je te trouve juste très agaçante et sacrément impolie envers Philippe qui nous reçoit, je ne joue pas là !, dit Etienne.

- Moi non plus je joue pas, tu comprends vraiment rien, dis-je en me levant de table.

- Tu vas où ?! me dis Etienne.

- Laisse-moi tranquille !!, je crie.

Il me rejoint alors que je suis recroquevillée dans le couloir en train de pleurer dans mes bras.

- Mais ma puce, qu'est-ce qui t'arrive ? C'est quoi cette colère, là ? T'as pas passé une bonne soirée ? dit-il, inquiet, en me passant ses bras autour de ma tête.

- Je voulais dormir avec toi, moi... dis-je en pleurant.

- C'est une raison pour faire ce caprice ? Pourquoi tu es à fleur de peau comme ça ? En plus c'est moi qui avait proposé ça à Philippe, je trouvais que c'était une bonne idée que tu puisses discuter avec elle de ce que vous avez vécu ensemble, c'est des moments forts quand même...

- Mais je veux pas discuter, je veux dormir avec toi ! je réponds fâchée.

- Bon, eh, je veux bien être compréhensif et te consoler mais tu serais gentille d'y mettre du tien ! De toutes façons, il n'est pas question que tu dormes avec moi ce soir, je veux que tu te couches tôt et je vais dormir dans le canapé, de toutes façons. Donc tu vas te mettre de l'eau sur le visage, tu vas t'excuser auprès de Philippe, mettre ton pyjama et filer te coucher.

- Maaais Etienne.. je lui dis avec des yeux plein de larmes.

- Non, Claire, c'est non. Apprendre à obéir ça passe par là aussi et là tu fais un caprice de gamine de cinq ans et c'est énervant pour tout le monde. Allez, lève-toi, fais-moi un câlin et va te préparer.

Je me lève, mais sans lui faire de câlin. Je pars tout de suite dans la salle de bain, me débarbouiller le visage, faire ma toilette, mettre mon pyjama et regarder mes fesses. Elles sont encore bien rouges, même si c'est parti un peu.

Je ne pleure pas mais je suis énervée. Je fonce dans la chambre d'ami sans un regard pour Philippe. Léa est déjà dans son lit. Son obéissance me fascine. Alors qu'elle n'a rien d'une femme soumise. C'est plutôt comme si elle savait se plier à ce qui est bon pour elle. Ou alors elle a l'habitude de se coucher tôt. Je m'enroule dans la couette sans un mot, à côté d'elle. La porte s'ouvre.

- Va t'excuser immédiatement auprès de Philippe. Je ne rigole pas. me dis Etienne.

- Va te faire voir, lui répond ma voix enfouie dans la couette.

- Très bien.

Il enlève ma couette d'un seul coup, m'attrape sous le ventre, me coince sous son bras, me met à genoux sur le lit tout en me tenant bien, il baisse mon pantalon de pyjama et me flanque une raclée comme rarement sur mes fesses déjà rouges et douloureuses. Je sens son énervement dans chaque claque. Mais je suis encore plus énervée que lui. Il ne gagnera pas cette fois. J'ai très mal et Léa voit tout à quelques centimètres. Il me relève d'un coup, m'attrape par le bras et m'emmène dans le salon en marchant très vite. Mon pyjama tombe sur le chemin. J'ai les fesses à l'air, en feu. Il me mets devant Philippe.

- On t'écoute !

Je ne réponds rien. En quelques secondes je me retrouve coincée le ventre sur la table du salon. Etienne demande, ordonne même, à Philippe de m'attraper les poignets et de ne pas les lâcher.
Il va chercher quelque chose dans son sac et revient.

- Claire, je vais te donner la cravache jusqu'à ce que j'entende les mots "Pardon Philippe pour mon insolence" sortir de ta bouche de petite idiote.

Le premier coup suit immédiatement cette phrase. La douleur est terrible. Puis un deuxième. Un troisième. Il y met beaucoup de rage, mais à mesure qu'il me frappe, on dirait qu'il reprend le contrôle de lui-même. Comme si son geste devenait de plus en plus précis, moins éparpillé. Ca fait très mal car la cravache mords la même zone plusieurs fois. Je crie de plus en plus fort. Je ne sais pas si je suis excitée. C'est différent des punitions habituelles. Je ne l'ai pas cherchée celle-là. J'étais vraiment énervée. Je crie encore. Il ne s'arrête pas. Tout en me cinglant les fesses, il me dit :

- Je ne m'arrêterai que quand tu prononceras cette phrase, pas avant, je peux te le promettre ! Et tu peux crier autant que tu veux, ça ne dérange personne ici !

Ca me fait vraiment mal maintenant. Je n'ai pas compté les coups mais j'ai l'impression d'en avoir reçu cinquante sur la peau. Je dis :

- Pardon !

Il continue à frapper.

- Pardon, j'ai dit !!

Il continue.

- Ce n'est pas ce que je t'ai demandé de répéter, dit-il.

- Pardon Philippe pour mon insolence !

Il s'arrête, me place devant Philippe et me dit :

- Répéte-le encore une fois.

- Pardon, Philippe, pour mon insolence. Je suis ... désolée ..., dis-je en m'effondrant à genoux. Je suis ... tellement désolée...

Etienne me protège avec ses grands bras.

- Chuuut, c'est fini, ne pleure pas, tout va bien.

Philippe se baisse aussi, il me caresse les cheveux en me disant que je suis pardonnée.
Etienne me prend dans ses bras et me porte jusqu'au canapé où il me berce pendant de longues minutes, sans que je puisse m'arrêter de pleurer. Mais au bout d'un moment, les larmes de rage et de douleur font place aux larmes de fatigue, qui coulent toutes seules sans que l'on ne sache vraiment pourquoi. Il m'embrasse et me porte jusqu'à mon lit. Il me remet mon pantalon de pyjama, m'embrasse encore et dit à Léa :

- Je te la confie. Elle a un gros chagrin alors console-la bien jusqu'à ce qu'elle s'endorme, s'il-te-plaît, dit-il en souriant. 

Léa me prend contre elle et je m'endors en quelques secondes. Je me sens protégée par elle, par Etienne, par Philippe. Et ça fait beaucoup de bien ...


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