mercredi 30 avril 2014

Confessions d'une mauvaise amante.


J'avoue que je clique frénétiquement sur "Actualiser" dans ma boîte mail lorsque je t'envoie un message, dans l'attente d'une réponse de ta part.

J'avoue que je pleure souvent de frustration lorsqu'une de nos rencontres est annulée.

J'avoue que je suis jalouse.

J'avoue que depuis des centaines de nuits, la dernière image que j'ai devant les yeux avant de m'endormir, c'est mon corps nu sur tes genoux, frappé par ta main.

J'avoue que je déteste que d'autres femmes te désirent. Tout en ressentant un honteux plaisir à me dire que tu m'as préférée à elles.

J'avoue que je lis quinze fois les messages où tu me dis que tu m'aimes. Ils me donnent de la force. 

J'avoue qu'il y a quelque chose en moi d'enchaîné à toi.

J'avoue que je veux toujours plus. Toujours plus loin. Toujours mieux.

J'avoue que j'aime chaque parcelle de ton corps plus que du mien et que ton regard me transporte très loin.

J'avoue que j'essaie parfois de t'écrire que tu ne m'écris pas assez, que j'ai besoin de toi plus présent. Mais les seuls mots que mes doigts tapent sur le clavier sont : Tu me manques.

J'avoue que je t'aime, comme personne, et que ta place dans ma vie est précieuse.

« ... »

Dois-je pour autant être punie de ces aveux sur la place publique ?

Ma punition, pour l'instant, est la frustration de ne pas t'avoir près de moi à l'instant où j'écris ces lignes.

Mais si je mérite un châtiment supplémentaire, nous en discuterons en tête à tête ...

mardi 29 avril 2014

Résultats !


Bonjour mes petits moineaux à la crème, 

C'est l'heure de vous annoncer les résultats du jeu aux photos bizarroïdes. Figurez-vous que j'ai reçu de très beaux textes et que je ne résiste pas à l'envie de les poster.

Voici les gagnants :

1er : Hadrien des Ombres, pour Poulpe Fiction

2ème : Anonyme, que je surnommerai affectueusement Piou-Piou pour pouvoir le désigner, pour Le Fruit défendu

3ème : Mike, pour son texte qui ne porte pas de titre (si tu souhaites en mettre un, je peux l'ajouter)

Félicitations à eux ! Hadrien, vous recevrez votre prix par mail sous peu (une histoire écrite juste pour vous) !

Merci à tous les participants ! J'ai beaucoup aimé vous lire.

Voici maintenant les textes. N'hésitez pas à donner votre avis en commentaires, je pense que cela fera plaisir à leurs auteurs, ainsi qu'à moi de connaître vos ressentis ;)


Poulpe Fiction, d'Hadrien des Ombres

Cela fait deux ans, trois mois et dix-sept jours que je suis novice au temple zen de Watanabe. Un choix de raison , qui me pèse chaque matin.  Mon père était un des officiers du grand Takeda Shingen, un seigneur féodal comme il y en avait tant d’autres avant l’unification du Japon. 
Un exemple pour tous, homme d'honneur et de fidélité, grand administrateur, juge sévère mais juste, craint de ses ennemis, vénéré de ses serfs, et respecté tous. Il ne commit qu'une seule erreur : choisir le mauvais camp dans la guerre civile. Je l'ai vu charger, étendard déployé au vent d'est à la tête de ses cavaliers, brandissant le sabre de ses ancêtres. Son armure rougeoyait sous le soleil levant et la demi-lune qui ornait son casque lui conférait une apparence de monstre légendaire J’ignore s’il a eu le temps de distinguer les petits nuages de fumée qui sortaient des arquebuses des soldats du Shôgun  avant que la balle ne lui fracasse le crâne. Il fut fauché le premier et mon monde s’écroula.
Une bataille perdue veut dire la confiscation du domaine familial, la dispersion de la famille. J’aurais pu fuir vers les îles du sud ou même suivre les missionnaires portugais qui recrutent pour leur dieu crucifié et nous parlent des terres lointaines de l’Extrême Occident. Mais je hais ces barbares au longs nez autant que leurs inventions.
J’ai donc choisi de rester au pays. Entre le destin de mercenaire et celui de moine, j'ai opté pour le plus paisible. C'est ce que je croyais du moins...

Voici donc deux ans, trois mois et dix-sept jours qu’on m’a rasé le crâne et que le prieur a lavé mes mains d'eau lustrale tandis que mes frères faisaient résonner le grand gong sous le portique. 
Chaque soir, chaque matin depuis ce fameux jour, je médite sur la falaise qui surplombe ce petit village de pêcheurs.
On m’y envoie d’ailleurs régulièrement aux provisions. Le poisson frais ou séché agrémente volontiers notre riz du soir. Rien ne vaut la bonite séchée pour enrichir un repas de fête.  Et il est normal qu’aux apprentis reviennent les corvées.
Quoique … S’agit-il toujours d’une corvée quand au détour de mes pérégrinations, je croise Michiko ?  
Dix-sept ans  à peine, des cheveux noirs et les yeux en amande, son teint est hâlé par la vie au grand air. Rien en elle d'une grande dame de Kyoto. Elle marche à grandes enjambées, ne s’encombre pas de robes multiples mais porte juste un kimono de toile. 
Michiko m'accueille toujours avec le sourire derrière l'étal où elle vend le produit de la pêche de ses frères. Son rire, sa retenue, sa façon de rougir à mes blagues maladroites, tout cela la rend charmante.
Il y a trois semaines environ, les cerisiers étaient en fleurs et je me suis attardé à les contempler en chemin. Quand j'ai rejoint le village, Michiko quittait son échoppe. Je ne sais pas ce qui m'a poussé à la suivre sur la route de l'ouest puis à bifurquer vers la mer après le vieux moulin en ruines pour gagner une petite crique isolée. Je me suis dissimulé derrière un rocher et j'ai vu...

J'ai vu Michiko ôter son kimono et s'allonger sur le sable noir, les jambes largement écartées, tournées vers la mer. Elle a écarté les bras à l'horizontale, puis a fermé les yeux.
De l'eau a bouillonné entre ses jambes. Je crus d'abord à quelque vaguelette récalcitrante, au choc de l'écume sur un rocher, à une épave . Puis j'ai vu distinctement un tentacule sortir de l'eau et s'enrouler autour de la fine cheville. J'étais pétrifié. Michiko ne semblait pas surprise, son sourire s'était agrandi. Un second tentacule s'était lové autour de son autre jambe et lentement je voyais celles-ci s'écarter..
Les pieuvres ont huit tentacules, je les ai vu écarteler Michiko, immobiliser ses cuisses et ses bras, s'entourer autour de son cou en une hideuse étreinte. J'ai vu les multiples ventouses se poser sur la peau tendre de Michiko. Et je l'ai vue distinctement se cambrer pour offrir sa poitrine à ce monstre. J'ai vu la tête de la pieuvre entièrement sortie de l'eau se poser, bouche ouverte sur son sexe. Et j'ai entendu Michiko gémir, puis hurler. Pas de douleur, non. Pas de crainte. Mais de plaisir. Et ce cri de plaisir m'a révulsé le cœur. J'ai regagné le monastère à toutes jambes ce soir là.
Je suis revenu quelques jours plus tard à la crique avec un arc et des flèches. 

Il y a deux ans, trois mois et dix-sept jours que je suis novice au monastère de Watanabe. Et ce midi j'ai servi à mes frères, en sushis, le corps de mon rival amoureux. Que Bouddha le compatissant ait pitié de moi.


Le Fruit défendu, d'Anonyme, alias Piou-Piou

Le temps. Il était le maître du temps, le maître de son temps à elle. Le métronome de ses émois. Elle pouvait bien traîner des pieds ou piaffer d'impatience, faire mine de le bouder ou au contraire le harceler, c'est toujours lui qui décidait du quand, et cela la chavirait. Qu'il fût ainsi de droit et depuis le début, comme une évidence pour chacun sans qu'il fût besoin de lutter pour lui ou question de le contester pour elle, le maître de son temps. Le temps de l'attente, celui de la douleur, celui du plaisir, et celui de toute chose.

Pour l'heure, il n'avait justement pas le temps de s'occuper d'elle. Un rapport à taper qui ne pouvait attendre,lui, contrairement à ses fesses. C'est ce qu'il avait osé lui dire, en y mettant l'accent tonique et la juste dose de désinvolture dont il savait qu'ils résonneraient à ses oreilles et à son amour propre comme une moquerie, sinon comme une insulte. 

Elle en était mortifiée. Pas tant qu'il fasse passer ses obligations professionnelles avant elle - on ne pouvait vivre d'amour, de fessées et d'eau fraîche - mais qu'il n'ait pas pris la peine de s'en acquitter à un autre moment, la veille, ou l'avant-veille, ou quand bon lui semblait pourvu que ce ne fut pas précisément maintenant ! 

Ignorait-il donc le temps qu'elle passait, elle, à organiser son agenda en fonction du sien pour que rien ne perturbe ou n'empiète sur ces quelques heures qu'il lui accordait ? Ignorait-il le temps qu'elle passait à se préparer pour lui plusieurs jours avant d'aller le rejoindre et dès les premières heures du petit jour, à l'aube de chacune de leurs rencontres ? 

Elle se sentait d'autant plus humiliée qu'il avait attendu, pour le lui dire, qu'elle fût nue et agenouillée à ses pieds, dans cet état de vulnérabilité né dans la soumission et l'abandon qu'elle ne s'autorisait qu'avec lui et qui présidaient à leur petit rituel d'ouverture, rejetant d'un simple revers de main l'offrande qu'elle faisait d'elle-même au prix d'une lutte intérieure qu'il n'ignorait pas et qui ne donnait que plus de valeur à ce don. Un véritable soufflet qui froissait son orgueil aussi bien que s'il lui eut asséné une gifle. 

Elle se rembrunit et entreprit de se rhabiller sans un mot, prête à fuir en un sauve-qui-peut désordonné pour aller lécher la plaie béante de sa fierté bafouée, chez elle, à l'abri de cet homme qui lisait si bien en elle la petite vexation qu'il venait de lui infliger et qui s'en délectait. 

Lui envisageait les choses de manière quelque peu différente... Il irait s'asseoir à son majestueux bureau Empire pour y faire ce qu'il avait à faire, et il prendrait tout le temps qu'il faudrait. Elle irait s'installer face à lui sur la petite banquette repositionnée pour l'occasion de telle sorte qu'il puisse jouir du spectacle à sa guise, et attendrait qu'il eût fini, immobile et en silence, dans une posture offerte et ouverte d'une obscénité telle qu'elle ne put en entendre la description que les yeux fermés ! Pas de lien, il ne forcerait pas sa pudeur. Non, elle allait se contraindre elle-même à lui offrir son indécence, pour lui plaire, parce que c'est ce qu'il voulait ou serait punie sévèrement. Elle garderait la tête droite et les yeux bien ouverts, soutiendrait son regard tout du long ou serait punie sévèrement.

Bien sûr, ajouta-t-il sur un ton faussement consterné, il n'excluait pas que cette petite dévergondée éprouve un certain plaisir à cette exhibition qui aurait dû lui faire honte, aussi faudrait-il qu'elle protège son précieux mobilier des humeurs démonstratives de son sexe glabre en prenant soin de placer sous son séant le mouchoir en soie rouge carmin qu'il lui tendait et qui permettrait d'apporter la preuve de son vice le cas échéant. Vice qui, s'il était avéré, serait puni sévèrement.

Elle ne sut jamais combien de temps elle était restée assise là. Elle perdit toute notion de temporalité dès qu'il eut terminé de lui expliquer ce qui l'attendait et qui l'avait propulsée dans ses ailleurs fantasmatiques.
Toujours est-il qu'elle fut punie très sévèrement, après avoir dû se laver les mains qu'elle avait fort poisseuses, comme couvertes du suc du fruit défendu.


Le texte de Mike

Bordel, je rentrais crevé du boulot espérant me vautrer dans le canapé et le siroter un pastagua. Ben non le canapé était occupé par ma belle allongée toute nue. D'accord, ce n'est pas ce qu'il y a de moins agréable, au contraire, mais figurez-vous qu'elle s'était collé un poulpe sur la fesse droite. Ça c'est pour le moins visqueux et pas trop érotique, sauf pour les amateurs de ventouses. D'ailleurs pour ceux là, j'ai dans un carton les ventouses de ma grand mère, je les offre volontiers vu qu'a la baraque elles sont au chômage longue durée sans indemnité. 

- Hey chérie, c'est quoi le céphalopode benthique du super-ordre Incirrina étalé sur ta fesse droite ? Lui demandais-je d'un thon sec.

- C'est un poulpe mon chéri ! Me répondit-elle aussi rapidement qu'un vol d'exocet.

- Je peux savoir le pourquoi du comment avec l'exactitude de la cause première ?

A ma question elle haussait les épaules restant muette comme une carpe. Je répétais donc mon interrogation.

- C'est beau un poulpe sur ma fesse ! Me fit-elle en affichant un petit sourire coquin.

- Pffff, on nage en pleine absurdité ! 

- En plus j'adore aussi grillé au barbecue. 

- D'accord ma poulette, mais faut bien le battre avant parce que sinon c'est du caoutchouc. Lui dis-je.

- Tu brûles mon chérie ! Rigolât-elle.

- Je brûle quoi ? C'est une devinette le poulpe ?

- En quelque sorte mon homme adoré.

- Ha ? Heu... Tu veux aller à la mer le week-end prochain ?

- Nan !

- Un plateau de fruit de mer dans un bon resto alors ?

- Nan !

- Je ne vois pas....

- Arrête de me regarder avec tes yeux de merlan frit ! Que faut-il faire pour attendrir le poulpe ? M'interrogeât-elle en fronçant les sourcils.

- Comme je t'ai déjà dit faut le battre. 

- Que faut-il faire pour attendrir ta femme ?

Sur l’instant, une petite sonnette a tintée dans mon esprit. J'avais mordu à l’appât.... C'était donc ça ! Je relevais immédiatement mes manches et je balançais le poulpe par la fenêtre certain que la morue du rez-de chaussée allait le récupérer.
J’emprisonnais ma belle dans mes filets et je lui administrais une fessée gratinée. Ho elle était contente comme un poisson dans l'eau.

Y'a pas à tortiller, quand une femme désire quelque chose, elle sait comment le dire.

samedi 12 avril 2014

Petit Jeu.

Edit : Le délai passe du mercredi 16 avril au dimanche 27 avril à onze heures cinquante-neuf du soir :) 

Bonjour bonjour,

Aujourd'hui, on va faire un jeu ! (Wéééééé.) 

Le principe est simple. Je poste en dessous de ce texte trois photos qui me parlent un peu, suffisamment ouvertes (hum) pour que votre imagination puisse s'égarer (hum hum) où elle veut. Vous pouvez vous inspirer des trois ou vous focaliser uniquement sur une ou deux d'entre-elles.

Comme je suis un peu sadique sur les bords, j'ai choisi des images particulières et pas si évidentes que ça, à la fois poétiques et décalées.

Je vous laisse jusqu'à mercredi 16 avril onze heures cinquante-neuf du soir pour me rédiger une petite (ou grosse) nouvelle, un petit texte, ce que vous voulez, quelque chose de miam-mioum, d'humoristique, de glauque, de complètement dingue, vous êtes libres.

Vous pouvez poster votre texte ici, dans les commentaires, ou alors me l'envoyer à :


malicieusecigogne@gmail.com

PS : cette adresse ne doit pas servir à des déclarations enflammées (enfin sauf si elles sont magnifiques), des plaintes ou des "pourquoi quand je clique sur la touche E y'a une pomme qui apparaît sur mon écran" et autres problèmes informatiques pour lesquels je ne serais d'aucune aide :)

Ensuite, je posterai le meilleur texte et le gagnant aura droit à un récit érotique privé et personnalisé, inédit, qui ne sortira pas de sa boîte mail et de sa tête (enfin il n'y a pas une clause qui lui interdira de l'imprimer hein). 


A VOS CRAYONS LES CHERIS ! 
J'attends vos textes (avec une impatience non dissimulée).


Première photo



Deuxième photo



Troisième photo

vendredi 11 avril 2014

Saut d'homme !

Attention : texte cru pour fantasmes cuits à point.

Tout cela est un petit peu pornographique.

Je ne suis pas ta soumise. Mais, pourtant, ces derniers temps surgissent une envie de laisser ton contrôle de mâle prendre le dessus sur mes désirs. Me laisser faire sans réfléchir comme une poupée silencieuse ou une jeune sauvage que l'on dompte avec patience, fermeté (et beaucoup de fessées). 

Mais parfois ...

Je rêve que tu m'ordonnes des choses. Un petit bijou inséré dans mon orifice le plus secret me rappelle parfois ta présence à venir au fond de moi. Je prépare mon corps à ta venue, à laisser tes désirs commander les miens (je pense que ce sont les mêmes, pas de panique). 

Ne pas dire les choses à mots couverts ...

A m'ouvrir à deux mains et habiter mon intérieur avec ta virilité dressée, agitée et animale, en serrant les parois de mon cul puni et obéissant pour rapprocher encore ton organe de la jouissance. 

Mais les formuler avec la plus impudique crudité ...

Entre dans ce couloir profond et glissant et donne-moi les coups de ton bassin contre ma peau jusqu'à ce que nous gémissions ensemble.

Ca fait du bien !

Et ensuite, je saisirai tes organes avec force et je les bénirai de ma salive jusqu'à ce que ton jus divin coule dans ma gorge et sur mon torse.

J'ai fait fuir tout le monde ?

Baise-moi, bébé. Je suis tienne.

Bisous :)


mercredi 9 avril 2014

Donne-moi ta violence et prends la mienne.

J'ai tellement envie que tu me fasses mal que je prie pour que nos violences se joignent et jouissent à l'unisson, comme nous l'avons fait, comme nous le ferons encore, encore plus fort, toujours plus fort.

Je veux subir ta force à tel point qu'écrire ces mots m'empêche de respirer.

Libère-moi avec ta main et ton intransigeance.


- Préparez-vous à des récits qui sentent le désir, les larmes et les cheveux emmêlés.

Car je reviens et je suis en pleine forme. -


























J'ai très envie de t'appartenir.