mardi 27 mai 2014

D'où t'es ?

Pourquoi ai-je créé ce blog ?

C'est une bonne question. Personne ne me l'a posée, d'ailleurs.

Au départ, pour poster un long récit ailleurs que sur le forum rose, pour partager aussi les petits récits que je n'envoyais qu'en privé. Pour en écrire d'autres et m'exprimer.

Au fur et à mesure, c'est devenu un endroit où je sublime ce que je ressens, je le romance, j'y raconte à la fois du vécu, du fantasmé, certaines choses sont des clins d'oeil, d'autres non.

Mais je suis bloquée dans ce que j'ai voulu sur ce blog, je crois, dans sa "ligne directrice".

Je ne peux pas exprimer sur cet endroit des choses plus personnelles, même sous couvert d'anonymat et avec toutes les précautions possibles, parce que ce n'est pas le lieu, enfin je n'en sais rien.

Je ne sais pas si j'ai très envie de le continuer, en fait.

J'ai l'impression de devoir me contraindre à chaque fois à ne pas aller trop loin, à ne pas rédiger ce que je ressens complètement de peur d'effrayer.

Je crois que pour pas mal de gens c'est un espace où ils peuvent lire des récits en accord avec leurs fantasmes, entre les fessées sensuelles et les fessées de gamine, ils s'y retrouvent un peu, j'imagine.

Mais mes fantasmes évoluent avec moi et prennent parfois une tournure brutale que j'ai du mal à exposer, bien que l'écriture soit libératrice en général pour moi.

D'un autre côté, un blog est justement l'endroit où l'auteur est libre d'écrire ce qu'il veut et peut. Mais, je tiens en compte le regard de ceux qu'ils lisent. Sinon, je n'écrirais que pour moi.

Donc, je ne sais pas quoi faire, mais je vous tiens au courant.

Bises à tous, 

La Cigogne

samedi 24 mai 2014

Pulsion







Aime-moi mieux

Frappe-moi plus fort

Fais moi très mal

Et alors 

J'irai bien.


jeudi 8 mai 2014

Cul-pabilité


La fille n'a pas été sage. Elle n'a pas obéi, n'a pas écouté ce qu'on lui a dit. Elle a cru bien faire, puis elle a su qu'elle ne faisait pas quelque chose de bien. 

La fille s'est faite gronder. Durement. Elle a pleuré. Un peu.

Elle aurait voulu être punie, frappée tout de suite, puis consolée et câlinée.

Mais non, elle doit apprendre à ressentir cette petite boule dans son ventre qui dit :

"Tu as désobéi."

Elle doit apprendre à l'apprivoiser, à la regarder en face, cette petite boule, à ne pas la dissimuler sous des excuses qu'elle se cherche et des regards mouillés pour attendrir celui ou celle qu'elle a fâchée.

La fille a demandé pardon. Elle a dit les choses sincèrement, avec son coeur un peu orgueilleux, et puis ses larmes dans les yeux et dans le fond de la gorge.

Alors, la fille a été pardonnée, la leçon a été comprise et la bêtise oubliée.

Mais la prochaine fois, je te préviens, ce sera la fessée.


(NB : La suite de "La Dualité" sera postée dans les prochains jours ...)

dimanche 4 mai 2014

La dualité


- Tu as dix minutes pour te préparer. File.

Elle s'exécute. Leur chambre est au quatrième étage de l'hôtel. Pendant qu'elle monte, le miroir de l'ascenseur lui renvoie ses joues rouges, sa honte et son excitation. Elle détourne le regard.

Elle traverse le couloir en pressant le pas et ouvre la porte de leur chambre. Ses mains tremblent légèrement.

Elle sait ce qu'il attend d'elle. Elle accroche sa veste au porte-manteau, retire ses chaussures et regarde sa montre. Il lui reste sept minutes. Parfait.

Elle sort sa trousse de toilettes, rentre dans la salle de bain spacieuse, et se déshabille rapidement.

Encore un miroir. Ses joues sont plus rouges qu'avant. Elle se tourne, regarde ses fesses toutes blanches.

"Bouuuuge, 'y va arriver !", se dit-elle.

Elle se rue dans la douche, se lave partout, se rince et se sèche rapidement. Plusieurs envies traversent son esprit : être nue quand il arrivera ? s'habiller en oubliant sa culotte ?

"Contente-toi d'obéir, t'es relou avec tes provocations."

Elle enfile des sous-vêtements blancs, se rhabille, détache ses cheveux et ...

"Putain, j'ai oublié le plug !"

Elle le cherche partout. Dans son sac, dans sa valise. Ce coquin s'était niché dans une chaussette ! Elle attrape à la volée le lubrifiant et insère en elle le bijou argenté, en se mordant la lèvre. Elle essuie un peu son excitation.

Elle s'installe enfin sur le lit, à quatre pattes, bien cambrée et regarde à nouveau sa montre.

"Ca fait dix minutes ! Il fout quoi ?"

Elle ferme les yeux pour se calmer et respire profondément. Tout va bien.

...

La porte s'ouvre. Elle ne tourne pas la tête vers lui, et reconnais le bruit de ses pas. Il accroche sa veste en cuir.

Il ne lui parle pas. Le temps semble être ralenti. Il fouille quelque chose dans son sac. Elle l'entend derrière lui. Elle garde les yeux fermés, sagement. 

Elle sent tout à coup sa robe se faire relever sur ses hanches. Son collant attrapé et descendu sur ses cuisses.

- Tu as fait tout ce que je t'ai dit de faire ?

- Oui.

- C'est bien, ma puce. Je vais vérifier quand même.

Elle sent sa culotte descendre et rejoindre son collant.

Il attrape tout à coup le plug, fermement.

- Ouvre-toi, bébé.

Elle se cambre et se laisse aller.

- C'est bien.

Il sort le plug et entre en elle ses doigts. Aux deux endroits.

- Tu es propre, c'est bien. Lève-toi.

Elle se reculotte prestement. Parce que c'est une désobéissance. Et parce qu'elle veut lui offrir le plaisir de la déculotter à nouveau.

Il s'assied sur le bord du lit.

- Tu es qui aujourd'hui ?, lui demande-t-il.

La question la déconcerte. Elle fronce le nez.

- L'amante sensuelle ou la gamine que je dois corriger ?

Elle ne répond pas, elle ne sait pas comment répondre à cela.

Une grande claque s'abat sur sa cuisse.

- Tu peux répondre quand je te parle ?! A qui je m'adresse, là tout de suite ?

- A ... à ... à la gamine.

Il la regarde quelques secondes.

- C'est bien ce que je pensais. Tu veux jouer les femmes fatales alors que tu sais très bien que tu as besoin de fessées déculottées en travers de mes genoux pour te comporter correctement.

Elle est rouge de honte. Elle qui aimerait parfois qu'il la regarde comme une femme et qu'il lui fasse l'amour comme son égal est prise à son propre jeu.

 - Non, je ne suis pas une gamine, punis-moi comme une femme, s'il-te-plaît.

- Pardon ?, lui dit-il étonné.

Elle sent qu'il est doucement agacé.

- Tu crois que je vais punir comme une femme une sale môme qui sèche les cours ?!

Il l'attrape par le bras et la couche sur ses genoux.

- Tu crois que je vais punir comme une femme une petite gamine qui répond avec insolence ?!

Il la déculotte très vite et commence à lui donner la fessée.

- Tu crois que je vais te punir comme quelqu'un qui sait être respectueuse, qui sait s'occuper d'elle-même et qui travaille correctement ?!

Elle remue les jambes, tente de protéger ses fesses comme elle le peut, avec ses petites mains bloquées par les siennes, grandes et fermes.

- Mais c'est boooon, ça fait mal !

Il claque fort, très fort. Il veut la faire grandir en la fessant - et il aime ça, le bougre.

- J'arrêterai quand j'aurai décidé. Tais-toi ou je te fesse avec la porte ouverte pour que tout le monde puisse en profiter.

- Menteur !

Il la lâche.

- Tu crois que je n'en suis pas capable ?, dit-il calmement.

Elle sait qu'il déteste les voisins et que quelqu'un puisse entendre ce qui se passe dans leur intimité. Il ne le fera pas.

- Tu crois que je ne vais pas le faire ?, dit-il en lui saisissant le menton, alors qu'elle est à genoux devant lui.

- Non.

Il la gifle sèchement.

- Très bien. 

Il l'attrape par le bras et la traîne jusqu'à la porte.

- Non pardon, pardon, je sais que tu vas le faire, excuse-moi !

Il met sa main sur la poignée de la porte. Elle s'agrippe à ses jambes.

- Je suis désolée, je vais être silencieuse, je te le promets.

Son cul rougi contre le sol, le visage enfoui contre les jambes de cet homme qu'elle aime, elle répète doucement qu'elle va obéir et ne pas geindre. Il ne bouge pas et caresse sur ses cheveux longs pour la laisser se calmer et reprendre son souffle.

- Tu vas être obéissante ?

- Oui.

- Tu vas encore me manquer de respect ?

- Non, c'est promis.

- Tu vas encore remuer dans tous les sens comme un bébé rageur quand je te donne une fessée ?

- ... Non.

Il la relève et la prend dans ses bras, embrasse ses joues, son front, sa bouche.

- Mon coeur ... je vais te déshabiller et te punir comme une femme.

Au chaud dans ses bras, excitée par ces mots, elle aperçoit maintenant ce qu'il a posé sur la table : une laisse et une paire de menottes.


(... A suivre ...)


vendredi 2 mai 2014

Le cul à l'air, les joues en feu

Il y a deux femmes en moi, la gamine et l'amante. 

Parfois, elles se battent en duel pour savoir ce qu'elles veulent.

Parfois, elles cohabitent, c'est selon. 

En ce moment, dans me petite tête, deux envies se bousculent, se filent des coups de pieds et m'embêtent le ciboulot. 

Je voudrais être une petite chose désobéissante et effrontée, giflée et grondée dans son pyjama, déculottée prestement et fessée jusqu'aux larmes, à l'épuisement, à la fatigue, et m'endormir dans ses bras rassurants.

Je voudrais être une amante nue, allongée sur ses genoux, silencieuse, n'écoutant que le bruit des claques de sa main contre ma peau, les cheveux tombant sur mes épaules et sur mon visage, puis prise entre mes fesses rougies, dans le noir, sa main serrant ma chevelure et m'empêchant de laisser sortir de ma bouche un seul gémissement.