jeudi 1 août 2013

"Du fantasme à la réalité ..."

Ce récit est un des tous premiers que j'ai écrits. Le style est un peu télégraphique mais j'avais envie de le laisser tel quel. J'aime bien voir aussi l'évolution dans la façon d'exprimer les sentiments et les impressions.




On marche tranquillement dans une rue de Paris, toi et moi venont d'aller prendre un café, et on discute. Je te parle de mes études, de mon rêve d'habiter dans cette ville. Mais à un moment je trébuche contre le trottoir, je tombe et me fais un peu mal à la cheville. Tu me demandes si ça va...

Je te dis : "Ben tu vois bien que non !" Tu réponds : "Hé, il faut faire attention quand on marche, hein !" à quoi je te réponds que si c'est pour me faire la morale alors que j'ai mal, je n'ai pas besoin de toi ni de tes conseils. Tu me regardes quelques secondes, un peu étonné, et tu me dis: 

"Il y a une raison à ton agressivité, là ?".

Je réponds "Laisse tomber, tu ne comprends rien". Je me remets à marcher, tu me dis de t'attendre mais je trace. Alors tu marches à côté de moi et on ne parle pas.

Je suis énervée, toi t'es à la fois surpris et agacé.

On marche jusqu'à l’hôtel. Je suis préoccupée à l'idée que tu me dises de rentrer chez moi, que c'est pas la peine de continuer si je te manque de respect comme ça, que ça manque complètement d’intérêt et c'est juste désagréable et à l'idée que tu me fesses pour me punir qui monte un peu dans mon ventre. Quand on arrive devant l’hôtel, je te regarde, je baisse un peu les yeux, une façon de te montrer que je ne suis pas trop fière de ce qui vient de se passer et que je ne veux pas que tu le prennes trop au sérieux, sans avoir l'intention de m'excuser néanmoins.

Tu lèves mon menton, tu me dis "Regarde-moi dans les yeux".

Je te regarde et tu me dis "Tu as peur que je te plante là et que je décide d'arrêter n'est-ce pas ?". Je dis "Oui un peu". 

"Plus fort." 

"Oui un peu !". 

Tu me dis que je le mériterais sans doute mais que ce n'est pas comme ça qu'on fonctionne et que c'est une bonne occasion de te montrer qui commande ici et de te montrer par les actes que tout manque de respect envers toi ou n'importe qui d'autre est sanctionné de la bonne manière.

"C'est compris, mademoiselle ?" 

"Oui." 

"Oui qui ?" 

"... oui Monsieur..."

"Bien. "

Tu poses ton bras sur mon dos, pour me faire avancer mais aussi que je sente que tu es avec moi. On prends l'ascenseur, sans un mot. Je ne te regarde pas dans les yeux. Arrivés à l'étage, tu glisses ta main sous mes cheveux pour me saisir l'oreille et on marche vers la chambre comme ça. Tu ouvres la porte, me fais entrer.

Tu me demandes d'enlever mes chaussures, mon manteau. J'entends la porte qui se referme. Tu enlèves ta veste et tu vas chercher une chaise que tu places au milieu de la pièce.

Tu t'assieds, tu me dis "Viens ici...". J'approche, je suis debout en face de toi. Tu me demandes si je sais pourquoi je vais être punie. 

"Oui. "

"Pourquoi, alors ?"

"Parce que je t'ai mal répondu ..."

"Est-ce que tu penses que ça mérites une punition ?"

"...Oui."

"Comment punit-on les gamines dans ton genre qui répondent mal sans raison ?"

Je ne réponds pas. J'aime pas répondre à cette question quand tu me regardes. D'un coup tu te lèves, et tu me mets une gifle. Oh pas très forte, mais très vexante.

"Quand je te demande quelque chose, tu réponds immédiatement. Est-ce que c'est clair ?" Je réponds d'une petite voix "Oui c'est clair." Tu te rassieds.

"Alors, qu'est-ce que je t'ai posé comme question ?"

"Tu m'as demandé comment ... "

"Plus fort, mademoiselle !"

"Tu m'as demandé comment on punissait les gamines qui répondent mal..."

"Et quelle est ta réponse ?"

"On leur donne la fessée."

"Bien. Déboutonne ton pantalon..."

J'ai des gestes un peu hésitants mais je commence à dégrafer mon jean. 

"Dépêche-toi, on ne va pas y passer la journée !" 

Puis, tu baisses mon pantalon jusqu'aux genoux, rapidement. Tu attrapes mon bras et tu me courbes sur tes genoux. Tu me tiens solidement contre toi, d'un bras qui entoure mon dos. Tu baisse ma culotte, prestement. Tu poses ta main sur mes fesses, un peu froides encore et un peu tremblantes. Je sais que ça ne va pas durer.

Tu lèves d'un coup ton bras, et tu commences la fessée.

 La première claque est tout de suite forte, comme les suivantes qui s'enchaînent en rythme et assez rapidement. Tu regardes mes fesses qui rougissent. Tu attrapes ma main qui essaie de protéger mes fesses et tu la maintiens derrière mon dos en la tenant entre tes doigts. Lorsque mes gémissements se font de plus en plus forts et lorsque tu penses que c'est suffisant pour aujourd'hui, tu t'arrêtes, tu me relève, me prends par le bras, les cheveux défaits, la mine honteuse, le pantalon aux chevilles, la culotte aux genoux et les fesses écarlates... 

Et tu m'amènes devant le mur. Au coin...

"Tu ne bouges pas et tu ne te touches pas les fesses." 

La douleur est cuisante, je passe le dos de ma main sur le haut de mes cuisses.

Deux claques sonores me font garder sagement mes mains loin de mes fesses endolories. Je reste comme ça, je ne sais pas combien de temps, le temps s'arrête pendant ces fessées. Tu es retourné t'asseoir sur la chaise. 

À un moment, j'entends "Tu peux revenir..."

Et c'est seulement une fois dans tes bras, la tête enfouie dans ton épaule, que je me laisserai aller à quelques sanglots, avec la sensation rassurante d'être protégée et accompagnée pour quelques temps encore...