lundi 21 octobre 2013

"Une histoire d'humidité"

Lui demander pour aller aux toilettes, c'est une règle. Demander correctement, poliment, sans faire la maligne et sans mauvais caractère. Cette fois-là, je n'ai pas envie. Ou plutôt, j'ai envie de lui désobéir. Pour voir. Alors je lui demande, il me dit : 

- Non, tu te retiens un peu, t'es assez grande pour ça, non ?

Je ne réponds pas.

- Je répète : t'es assez grande pour ça, non ?

- Non, dis-je en le regardant droit dans les yeux.

Je me lève, presque fière de moi, et je marche jusqu'aux toilettes. J'ai envie de me retourner, voir s'il s'est levé, s'il me suit, s'il a saisi la ceinture, s'il s'en fout. Je décide de laisser la porte ouverte, pour le narguer un peu. Je défais mon pantalon, baisse ma culotte, ...et sens une main saisir mon oreille. 

Il chuchote :

- Tu viens de me désobéir ou j'ai rêvé ?

Je réponds :

- Ben je voulais juste faire pipi.

Il me tire alors par l'oreille jusqu'à la chambre, fesses nues, pantalon et culotte accrochés aux chevilles, et s'assied sur le lit.

- Celle-là, tu vas t'en souvenir toute ta vie.

Faut-il préciser qu'il s'agit de ma première vraie tentative de rébellion ? Il me couche sur ses deux genoux, coince mes mains dans mon dos, et y va fortement avec la paume de sa main. Mes fesses chauffent assez rapidement, mais le plus dur est de sentir son genou qui, à chaque impact de sa main, cogne contre ma vessie, m'obligeant ainsi à fermer tous mes muscles, à serrer et à me retenir. 

Il m'envoie enfin au coin, honteuse et peu fière. 

- A genoux, mains sur la tête. 

J'obéis.

J'attends.

Je serre les jambes.

Et ...

Oups.

- Euh ...

- Oui ? 

- J'ai ...

Il se baisse derrière moi. Passe un doigt entre mes cuisses.

- Tu as quoi, mon amour ?

- J'ai fait pipi sur moi, dis-je honteusement.

Il ne bouge pas, puis m'enlace avec ses grands bras. Il chuchote à mon oreille :

- Alors je vais te laver, ma puce. Et ensuite tu vas être punie très fort.

Il me fait me relever, me prends par la main. Sa douceur est apaisante, même si je sais qu'une fessée m'est promise un peu plus tard. Mes jambes sont humides. Il m'amène ainsi jusqu'à la salle de bain, nue jusqu'au bassin, et entreprend de me déshabiller complètement. Ses gestes sont tous doux. 

Il me fait rentrer dans la baignoire et commence à verser de l'eau chaude sur moi. Il me passe de l'eau partout, puis accroche le pommeau. Il commence à me laver le corps. Délicatement, en prenant son temps. Il me savonne du cou à la pointe des orteils. Puis, il s'attaque à mes cheveux. Je me laisse faire, fermant même les yeux lorsque ses mains me massent la tête. 

- Aïeuh !

Il s'arrête.

- Ben quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive ?

- Tu m'as mis du shampoing dans les yeux !

Il se rince les mains et essaie de les rincer.

- Aïe, arrête, c'est encore pire !

- Eho, baisse d'un ton, tu veux ? Je m'occupe de toi, là, alors parle-moi autrement.

Je boude. Me faire réprimander dans un moment calme, je n'aime pas. Je me vengerai ! Il me rince le visage avec l'eau chaude, puis les cheveux. Pendant que l'eau coule sur moi, j'en prends un peu dans ma bouche, puis le regarde dans les yeux. Et, fière de moi, lui crache tout sur sa belle chemise blanche. Je ris de ma blague, mais je vois à son regard qu'il ne trouve pas ça amusant. 

Il éteint l'eau, ne dit rien. Il me regarde droit dans les yeux pendant de longues secondes. Je suis debout, nue et mouillée dans la douche, honteuse un peu, et lui face à moi, manches remontées, commence à me gronder. 

- T'as trouvé ça drôle ? T'as l'impression que je suis en train de rigoler, là ?

Oh, je n'aime pas quand il est sérieux comme ça. Fâché et sans humour !

- Je te parle ! Tu peux répondre ?!

- T'as pas d'humour ... lui dis-je d'une petite voix.

Il ne dit rien. Puis :

- Retourne-toi. 

- Hein ? Comment ç...

- Retourne-toi ! Mains contre le mur, dépêche toi !

En me plaçant comme il me le demande, ma première réflexion est de me dire que s'il me fesse dans cette position, je risque de glisser. A ce moment, il passe son bras sous mon ventre pour me tenir et me met cinq grandes claques. Il me tourne à nouveau vers lui pour que je le regarde. 

- Et là, j'ai de l'humour ? dit-il d'une voix dure.

Je boude. Il me traîne hors de la baignoire et m'amène jusqu'au lit en me grondant en même temps ("Tu vas voir comment je traite les petites pisseuses qui se croient drôles à cracher sur les autres, tu vas voir !"). Il me fait basculer sur le lit, je m'y mets instinctivement sur le ventre pour recevoir ma fessée, mais monsieur me retourne le corps sur le dos et lève mes jambes. Il s'assied à mes côtés et coince son bras derrière mes genoux, de façon à bien dégager la zone à fesser. Il claque mes globes de toutes ses forces, tandis que mes orifices sont (encore) bien exposés. Je me débats un peu, lui donne quelques coups dans le dos.

Il se relève, me coince sous son bras, debout, et reprend la fessée, en cadence. Puis, il me met debout face à lui. Mes yeux pleins de larmes qui menacent de couler le supplient de me prendre dans ses bras chauds. 

- T'auras un câlin quand t'auras nettoyé tes bêtises, dit-il en montrant la petite flaque près du mur.

Flûte, je l'avais oubliée celle-là.