lundi 26 août 2013

"Il se passerait quoi ..."

"... si t'étais là, à côté de moi ?"


Il y a la fessée douce, qui fait mal aux fesses mais qui n'emmène pas aux larmes. Une pour le plaisir, parfois sans raison, pour la joie de claquer la fesse, la chair, pour "remuer les sangs", jovialement, une qui fait serrer les dents mais, à la fin, où les deux se regardent en souriant.

Il y a la fessée un peu plus dure, celle avec une raison, amenée sur un plateau d'argent. "Je dois être punie parce que je l'ai mérité". Dans ce cas-là, c'est plus méthodique, ordonné. La honte est plus présente, on pourrait presque parler de cérémonial, de rituels établis. Une fessée qui remet les choses en ordre, le châtiment libérateur. Quelques larmes peuvent couler, le sentiment de culpabilité qui s'évapore tranquillement ...

Il y a la fessée à laquelle on ne s'attend pas, celle où quelques paroles insolentes, des attitudes irrespectueuses ont fait déborder le vase sans que l'on ne s'y attende, et on se retrouve coincé dans une position honteuse à la merci de Monsieur qui n'y va décidément pas de main morte.

Il y a la raclée, longue, bruyante, épuisante, celle dont on a besoin parfois pour repartir à zéro mais qui nous amène à un état de petite chose fragile qui fait moins la maligne maintenant qu'elle a les fesses en feu et les larmes qui coulent sur les joues.

Et il y a la fessée qu'on attend avec impatience. On sait qu'elle va arriver, on ne sait pas quand mais elle va arriver, c'est sûr. Elle va faire mal, ça va être bien, on en a envie, ça bout à l'intérieur, on y pense, dans quelques minutes ou dans quelques semaines à la prochaine rencontre, elle arrive ! Encore un peu de patience avant que le spectacle ne commence ...



Photo haut : ?
Photo bas : Spanked Baby Girl