mercredi 30 avril 2014

Confessions d'une mauvaise amante.


J'avoue que je clique frénétiquement sur "Actualiser" dans ma boîte mail lorsque je t'envoie un message, dans l'attente d'une réponse de ta part.

J'avoue que je pleure souvent de frustration lorsqu'une de nos rencontres est annulée.

J'avoue que je suis jalouse.

J'avoue que depuis des centaines de nuits, la dernière image que j'ai devant les yeux avant de m'endormir, c'est mon corps nu sur tes genoux, frappé par ta main.

J'avoue que je déteste que d'autres femmes te désirent. Tout en ressentant un honteux plaisir à me dire que tu m'as préférée à elles.

J'avoue que je lis quinze fois les messages où tu me dis que tu m'aimes. Ils me donnent de la force. 

J'avoue qu'il y a quelque chose en moi d'enchaîné à toi.

J'avoue que je veux toujours plus. Toujours plus loin. Toujours mieux.

J'avoue que j'aime chaque parcelle de ton corps plus que du mien et que ton regard me transporte très loin.

J'avoue que j'essaie parfois de t'écrire que tu ne m'écris pas assez, que j'ai besoin de toi plus présent. Mais les seuls mots que mes doigts tapent sur le clavier sont : Tu me manques.

J'avoue que je t'aime, comme personne, et que ta place dans ma vie est précieuse.

« ... »

Dois-je pour autant être punie de ces aveux sur la place publique ?

Ma punition, pour l'instant, est la frustration de ne pas t'avoir près de moi à l'instant où j'écris ces lignes.

Mais si je mérite un châtiment supplémentaire, nous en discuterons en tête à tête ...