dimanche 2 mars 2014

Divine morsure.

Nous deux, à table. Dans un appartement, loin des regards, silencieusement, nous mangeons.

L'ambiance est un peu lourde, nous nous sommes disputés "pour de vrai" à cause d'une histoire de discrétion, une main un peu baladeuse au cinéma.

Pardon si j'ai envie de toi ... !

- Mais enfin, je crois que tu ne te rends pas bien compte ! On peut jouer avec les regards, les mots cachés dans la rue, mais ta main sur ma ... sur mon ..."

- Sur ta queue ?

Tu me regardes avec tes beaux yeux fâchés.

- Arrête de chercher ! Oui, sur ma queue, on ne fait pas ça en public, même si c'est dans le noir. Tu es inconsciente et ça ne m'amuse pas. 

Je suis de mauvaise humeur. Je me sens humiliée.

Je me lève et te lance :

- Tu sais quoi ? J'aurais dû toucher la queue de mon voisin de gauche. Je suis sûre qu'il aurait réagi différemment. 

Tu te lèves d'un bon et m'attrapes le bras avec force. 

- Mais lâche-moi ! Je croyais que tu ne voulais pas me toucher !

- Idiote, je vais te faire comprendre, moi !

Tu m'amènes, tu me traînes, même, devant le lit.

Tu m'immobilises sur le ventre tandis que tes mains déboutonnent mon pantalon. Je me débats, t'envoie quelques coups et ... te mords. 


- Aïe ! 


Tu t'écartes brusquement en regardant ton poignet.

- Qu'est-ce que tu viens de faire ?! Tu te rends compte que ça fait mal ?

Je ne réponds rien. La culpabilité est en train d'envahir chaque parcelle de mon corps à grande vitesse.

- Je ...

- Tu m'as fait mal !

- ... Je suis désolée, je ne voulais pas te faire mal.

J'ai les larmes aux yeux. 

- Lève-toi ! Je vais te donner une raison de pleurer moi.

A moitié déboutonnée, je me lève et me place devant toi. Je mets d'instinct mes mains derrière mon dos, comme pour te montrer mon obéissance à partir de cet instant précis. 

- Enlève tes lunettes.

Je m'exécute. Tu me gifles. Cinq fois. Très fort. Je ne bronche pas mais je pleure doucement.

Tu défais complètement mon pantalon et le tire jusqu'aux chevilles. Ma culotte ne tarde pas à le suivre. 

Tu me places à nouveau sur le lit, sur le ventre, en m'ordonnant de garder mes mains derrière le dos. 

J'entends ta boucle de ceinture se défaire et mon coeur s'accélère.

Tu tiens alors mes poignet d'une main et commence à me cingler de l'autre, sans fessée au préalable, sur mes fesses blanches et encore un peu froides d'avoir marché dehors.

La douleur est très vive mais je serre les dents.  

Je ne crie pas. Je garde tout en moi. Sauf les larmes, toujours sans bruit, qui coulent comme ...

Comme l'excitation que je ressens à sentir se défouler ta violence sur mon cul.

Continue à me frapper, arrête j'ai mal, continue j'en jouis ...

Après une éternité de ces coups, comme une morsure vive sur ma chair, tu t'arrêtes et balance l'instrument sur le sol. 

Tu t'allonges sur mon dos.


Mes larmes se calment tandis que tu m'embrasses le cou, les cheveux, les bras. 

Tu caresses mes fesses.


Je sens tout à coup la nudité de tes cuisses contre les miennes. Ton pantalon a été défait rapidement, en silence.

Alors, je sens ton corps entrer dans le mien ...

... et ta voix qui me dit :

- C'est donc ça que tu attendais ?



( Oui. )